Comme l’an dernier, Wings of the Ocean est l’ONG (organisation non gouvernementale) est partenaire de La Solitaire du Figaro Paprec. Créée en 2018, cette dernière sensibilise le grand public à la préservation et à la protection de l’Océan sur le Village du Grand Départ de la course à Rouen, et sera présente à Royan et à La Turballe. Rencontre avec Guillaume Hervo, responsable de la sensibilisation de Wings of the Ocean.
Quel est l’objet de Wings of the Ocean ?
L’association fait du ramassage de déchets, en milieu littoral principalement. A la base, l’ambition était de le faire en mer. C’est pour cela que nous avons deux voiliers, dont un trois-mâts de 1974. On a aussi des missions à terre. On fonctionne avec 700 à 800 bénévoles depuis quatre-cinq ans. Ces derniers vont en milieu naturel pour ramasser les déchets, les trier et les caractériser. Cela nous permet d’alimenter des sciences participatives pour comprendre d’où viennent ces pollutions et chercher un moyen de faire bouger les lignes. On a un panel de formats de sensibilisation en fonction des publics. Sinon, on se démarque par deux choses : nos bénévoles vivent en communauté et on incarne un mode de vie plus en cohérence par le régime alimentaire, le zéro déchet, etc. Et on a une portée maritime. On complète le travail d’autres associations formidables comme Surfrider Foundation qui existe depuis 1991. Elle a une approche assez sportive, la nôtre est plus maritime.
Que mettez-vous en place sur le Village de La Solitaire du Figaro Paprec ?
On a un stand toute la semaine sur le Village sur lequel on trouve plein d’informations sur nos actions. On y propose des animations, dont un memory des bonnes actions pour essayer d’agir au quotidien afin de protéger cet écosystème merveilleux qu’est l’océan. Il faut rappeler que c’est notre berceau et notre régulateur thermique, que sans lui, on ne serait pas vivant. On a aussi une roue à tourner qui donne une information ou une intox. Le public doit démêler le vrai du faux. C’est important car aujourd’hui, il y a beaucoup de désinformation au sujet de la pollution marine. On va aussi à la rencontre du public pour le sensibiliser.
Notre présence sur le Village nous permet également de sensibiliser le milieu de la course au large, et d’exister dans ce paysage-là.
Plusieurs centres de loisirs viennent sur le Village pendant la semaine. Que leur proposez-vous ?
On propose des jeux à ces enfants de 7-12 ans autour des mystères de l’océan, dont du matelotage pour ouvrir une boîte en bois qui donnera un des « pouvoirs de l’océan ». L’enfant devra utiliser son esprit critique pour trouver si ce pouvoir est vrai ou faux. On débriefera ensuite avec lui.
Vous avez également un bateau à vos couleurs sur la course…
Alexis Thomas (Wings of the Oceans) est notre skipper de cœur. Il porte nos couleurs depuis l’année dernière et il est lui-même très sensible à la protection de l’océan. Il m’a raconté une anecdote : il est tombé une fois sur une marée de Barbie en mer, un container s’était ouvert. Depuis, il a cette sensibilité. Il est un gros soutien pour notre antenne de La Rochelle sur son temps libre. Il est leader sur les opérations là-bas.