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Victor et Martin Le Pape, des frères fusionnels

« C’est assez particulier d’avoir deux fois deux frères sur la course. Nous sommes vraiment très proches à terre. Nous partons en vacances ensemble, nous pratiquons les mêmes sports, les mêmes activités, même hors bateau. Nous passons la majorité de notre temps ensemble, et d’autant plus que nous habitons à moins d’un kilomètre l’un de l’autre. Le curseur est difficile à placer quand nous sommes sur l’eau en course avec cette envie de battre l’autre. Pour l’instant, je le vis plutôt bien », confiait Martin, l’aîné des deux frères Le Pape.


Selon Victor, cette concurrence doit rester saine.

« C’est une concurrence assez saine. Le fait que nous ayons quelques années de décalage en termes d’âge et d’expérience (Victor et Martin ont 10 ans d’écart), c’est quand même intéressant. Martin a six solitaires de plus que moi, nous ne jouons pas du tout dans la même cour et il n’y a pas de concurrence directe. Nous ne nous battons pas pour les mêmes enjeux cette année. C’est plutôt très sain comme situation et très agréable. Ce qui est aussi très important, c’est d’arriver à faire cette coupure et de ne pas parler que bateau », confiait à son tour Victor.

Pour les deux frères, l’important est d’arriver à quitter ce monde de la voile dans lequel ils vivent : « Il faut arriver à trouver d’autres sujets de conversation parce que sinon ça tourne en boucle. Avec Victor, nous aimons bien avoir ce sas entre la compétition et ce que nous partageons à côté, comme discuter de sujets divers, boire des coups, …

Sur l’eau, je fais entièrement confiance à Victor. Je sais comment il navigue, que ce soit en termes de performance ou de sécurité. Victor dit qu’il y a une différence de vitesse sur les trajectoires, peut-être oui, mais il a montré qu’il était largement à mon niveau dans pleins de domaines. Sportivement, il m’inquiète autant qu’un concurrent qui a le même niveau que moi. Je le vois clairement comme une concurrence importante. J’ai un regard un peu plus appuyé aussi sur la sécurité. Nous faisons pas mal la part des choses sur l’eau », complète Martin.



Victor, un petit frère qui apprend vite.

« Quand j’ai commencé La Solitaire, c’est certain que Martin m’a inspiré, je regardais forcément ce qu’il faisait. J’avais l’impression que c’était quelque chose d’extraordinaire. C’était plutôt moi qui venais sur les pontons pour dire au revoir maintenant c’est moi à qui on vient dire au revoir. Le statut a changé. C’est super d’avoir pu vivre les deux côtés. Je pense que de regarder les cartos depuis tout petit, ça m’a permis de progresser peut-être plus vite. Notre vie avec Martin tourne complètement autour du sport. En fait, quand nous partons en vacances, c’est pour faire des activités nautiques ou partir en randonnée, en trail ou à vélo, à la montagne. Un break, c’est juste de ne pas parler de bateau.

Je trouve que l’arrivée de Martin dans la classe m’a pas mal boosté. Le fait d’avoir ce trio avec Élodie (Élodie Bonnafous sur le Figaro Queguiner – La Vie en Rose), ça marche pas mal, nous travaillons beaucoup ensemble. On forme une bonne équipe à deux et à trois. J’ai aussi la chance d’avoir un collègue de team sur cette Solitaire là (Victor est intégré au pôle Région Bretagne – CMB).

Nous sommes vraiment fusionnels avec Martin, nous passons vraiment beaucoup de temps ensemble. Il n’y a pas une semaine où nous ne nous voyons pas, hormis en Transat ».

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