Après Camille Bertel sur la première étape et François Verdier sur la deuxième, Théa Khelif a embarqué dimanche à bord du bateau de la Direction de Course pour la troisième et dernière étape de La Solitaire du Figaro Paprec entre la Baie de Morlaix et Piriac-sur-Mer (Loire-Atlantique).
Sur chaque étape de la course, Yann Chateau, Directeur de Course, embarque à bord du bateau de la Direction de Course un marin aspirant à faire un jour La Solitaire du Figaro Paprec. « Je trouvais ça intéressant d’avoir trois profils différents. Camille vient de l’olympisme et s’est formée à la course au large à travers des aventures en Mini 6.50 et sa participation à la Transat Paprec. François Verdier, qui rêve de faire La Solitaire du Figaro Paprec, est quant à lui spécialiste du Match Racing. Théa, de son côté, vient de la filière olympique. Elle a fait de l’Optimist et du Laser en Haute-Normandie, et aussi un peu de sport boat. Elle a notamment été championne de Match Racing avec Match in Pink. C’est un profil jeune peu connaisseur de la course au large, qui s’intéresse aussi à la filière Figaro », explique-t-il.
Originaire du nord de la France, Théa Khelif fait de la voile en compétition depuis très longtemps. Cette dernière, qui a fait de l’Optimist et du Laser au Pôle Normandie, s’est mise plus récemment au Match Racing. « Je commence à me tourner un peu vers des projets de course au large. C’est donc hyper intéressant de venir sur La Solitaire du Figaro Paprec et de suivre une étape à bord du bateau de la Direction de Course », indique la jeune navigatrice de 24 ans. « J’ai fait une première régate en Mini 6.50 cette année et le Tour Voile en Figaro avec Lomano Takasi (Réauté Chocolat). Ce qui m’attire le plus, c’est le Figaro parce que j’aime bien la monotypie. La flotte est super dense et le niveau hyper intéressant. Je pense que c’est très formateur », poursuit celle qui ambitionne de faire La Solitaire du Figaro Paprec dès qu’elle le pourra. « C’est un projet qui demande beaucoup de formation. Je n’ai pas envie de me précipiter même si ça serait top de pouvoir la faire dès l’an prochain. L’idée est de la faire dans des conditions idéales. E avant, il faut trouver des partenaires », ajoute-t-elle.
Cette expérience embarquée s’annonce donc très intéressante pour Théa Khelif. « Sur les deux premières étapes, on a vu qu’il y avait eu pas mal de retournements de situations. C’était intéressant de suivre ça sur l’ordinateur, mais ça va être chose de le vivre de l’intérieur, surtout le côté humain. Et c’est bien de passer du temps en mer. C’est super important pour engranger de l’expérience. Le suivi météo m’intéresse aussi beaucoup. J’ai plein d’axes de progression à ce niveau-là, donc je pense que ça va être cool ».