Théa Khelif a eu la chance d’embarquer sur le bateau Direction de Course sur la troisième étape de La Solitaire du Figaro Paprec entre la Baie de Morlaix et Piriac-sur-Mer (Loire-Atlantique), à l’instar de Camille Bertel et de François Verdier sur les précédentes. Retour d’expérience après quatre jours à suivre la flotte en mer.
L’expérience a été intéressante pour la jeune navigatrice, qui ambitionne de faire un jour La Solitaire du Figaro Paprec. « On a fait pas mal de suivi météo avec Yann (Chateau). J’ai pu aussi beaucoup utiliser le logiciel Adrena. Je savais globalement comment il marchait mais Yann m’a donné plein de petits tips permettant de faire plus de choses, de bien traiter les fichiers météo, les routages… C’était super intéressant », raconte Théa Khelif. « Globalement, c’était super d’être à bord de We Explore avec Bilou (Roland Jourdain), qui a toujours beaucoup de choses à nous apprendre sur plein de sujets, aussi bien sur la navigation que sur les routages et la météo. J’ai eu l’opportunité de poser des questions à Yann et Bilou. Je me suis rendue compte qu’il n’y avait pas de question bête. C’était intéressant d’avoir leur avis car ils connaissent bien le système. J’ai également participé aux manœuvres sur We Explore », poursuit-elle. En étant aux premières loges sur le bateau Direction de Course, Théa Khelif a pu observer l’ensemble de la flotte. « C’était cool de pouvoir voir les différentes options stratégiques se dessiner au fil de la course, les différents partis pris, à quel point ils sont risqués ou pas. Ça me motive encore plus pour faire La Solitaire du Figaro Paprec un jour, même si je n’avais déjà aucun doute sur ma motivation. Mais il faut trouver les bons partenaires, bien prendre le temps de construire son projet ». Au programme désormais : des navigations en Figaro BENETEAU 3 pour s’entraîner en vue de la sélection Région Bretagne – CMB Océane à laquelle elle a candidaté, un peu de Match Racing pour garder le côté compétition et contact avec les concurrents, et de plus en plus de large.
De son côté, Yann Chateau, qui a choisi d’embarquer des marins aux profils différents sur chaque étape, tire lui aussi un bilan positif de cette initiative qu’il a lancée l’an dernier. « Théa est passionnée dès qu’elle fait quelque chose. A partir du moment où elle s’est mise dans les routages, elle prenait le fichier météo dès qu’il sortait et faisait les routages. Elle a assez bien adhéré à cela et a bien suivi la course. C’était vraiment sympa. Quand elle s’accapare d’un dossier, elle s’y met à fond et travaille dessus. Ça peut être une bonne caractéristique pour aller loin sur La Solitaire du Figaro Paprec. Je pense que c’était vraiment une expérience riche pour elle. Et je dois avouer qu’au début, je faisais mes propres routages et à la fin, je m’appuyais sur les siens pour avoir de l’information. J’avais confiance en ce qu’elle faisait car elle a vraiment bien pris l’outil en main ».