Alors que les 32 marins en lice sur la 54e Ă©dition de La Solitaire du Figaro Paprec ont quittĂ© le bassin Saint-Pierre dimanche matin aprĂšs avoir passĂ© une magnifique semaine dans la Ville de Caen, les regards sont dĂ©sormais tournĂ©s vers Kinsale (Irlande), oĂč se jouera le dĂ©nouement de la premiĂšre Ă©tape de la course. Si en mer, la bataille est acharnĂ©e entre les concurrents, Ă terre, lâheure est au dĂ©montage.
![allées du village de caen](https://static.wixstatic.com/media/64be46_e3feae02789246f48db0b31da2871628~mv2.jpg/v1/fill/w_980,h_654,al_c,q_85,usm_0.66_1.00_0.01,enc_avif,quality_auto/64be46_e3feae02789246f48db0b31da2871628~mv2.jpg)
Les visiteurs sont venus nombreux la semaine derniĂšre Ă Caen sur le village du Grand DĂ©part de La Solitaire du Figaro Paprec pour admirer les bateaux et profiter des animations proposĂ©es gratuitement Ă tous les publics. Une belle semaine inscrite sous le signe de la voile, de la dĂ©couverte et du partage, qui sâest conclue en beautĂ© par lâappareillage des bateaux entre 08h15 et 08h30 dimanche.
Si sur lâeau, les Figaristes se livrent une belle bataille depuis le dĂ©part de la course, Ă terre, lâheure est au dĂ©montage du village, orchestrĂ© par Fabrice Chicot, rĂ©gisseur de La Solitaire du Figaro Paprec. « Cela prend entre deux jours et deux jours et demi maximum. On a commencĂ© dimanche par la partie exposants et on finira par lâespace partenaires, qui mesure environ 120 m2, hors terrasse. On fera venir trois semi-remorques dĂšs mardi soir ou mercredi matin, qui partiront directement pour Roscoff, oĂč arrivera la 2e Ă©tape de la course sachant quâil nây aura pas de village Ă Kinsale », explique Fabrice Chicot. DĂšs son arrivĂ©e en Baie de Morlaix, ce dernier sâattĂšlera au montage du second village de course, avec les mĂȘmes structures quâĂ Caen. « DĂšs que jâarrive, je commence par tracer au sol le plan que jâai dessinĂ© avec le chef de projet de la course, mais grandeur nature cette fois. Une fois que câest fait, les agents techniques nâont plus quâĂ suivre ce plan tracĂ© Ă la bombe et monter les chapiteaux, avant de faire place aux dĂ©corateurs. Cela nĂ©cessite une Ă©quipe de neuf personnes. Les Ă©lectriciens effectuent ensuite le raccordement Ă©lectrique et lumiĂšre des stands, avant quâun dernier sous-traitant ne se charge de lâĂ©lectrification de lâensemble du village ». Sachant que le village de Piriac-sur-Mer (Loire-Atlantique) ouvrira ses portes dans la foulĂ©e de la fermeture de celui de Roscoff, Fabrice Chicot a prĂ©vu dâutiliser « une doublure » pour la derniĂšre ville hĂŽte, afin de respecter les dĂ©lais impartis. « Le timing entre les deux villages est trop serrĂ© pour tout dĂ©monter et remonter Ă temps. On utilisera dâautres stands, ce qui nous permettra de dĂ©buter le montage Ă Piriac-sur-Mer dĂšs que celui de Roscoff sera prĂȘt afin de pouvoir accueillir le public et les partenaires de la course dĂšs leur arrivĂ©e ».
De leur cĂŽtĂ©, les Ă©quipes d'organisation sont actuellement en transit pour l'Irlande, oĂč les bateaux sont attendus ce jeudi. Deux bateaux accompagnateurs suivent quand Ă eux la flotte : le catamaran We Explore de Roland Jourdain, Ă bord duquel se trouvent Yann Chateau, Directeur de Course de La Solitaire du Figaro Paprec et la jeune Figariste Camille Bertel, embarquĂ©e pour la premiĂšre Ă©tape de la course et L'Express, le bateau mĂ©dia.