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Les mots des marins à leurs arrivées à Gijón

Dernière mise à jour : 30 août

Les arrivées se succèdent ce jeudi à Gijón (Espagne), où s’est joué le dénouement de la première étape de la 55e édition de La Solitaire du Figaro Paprec, remportée par Lois Berrehar (Skipper Macif 2022) avant jury, devant Basile Bourgnon (Skipper Edenred) et Jules Ducelier (Skipper Région Normandie). Retour sur cette première étape avec les acteurs de la course à leur arrivée au ponton. 



Loïs BERREHAR (Skipper Macif 2022), 1e position :

"Il a fallu aller chercher cette victoire ! Ça fait six ans que je participe à La Solitaire du Figaro Paprec et c’est ma première victoire d'étape ! Ça s'est joué à rien. Nous avons bien navigué. Alexis Loison a été impressionnant sur la première partie. Nous avons été bons avec Basile sur les manœuvres et stratégies. Le passage de nuit de la pointe du Cotentin était chaud avec Basile et Tom Dolan, avec beaucoup de cailloux et de manœuvres. Mon objectif était de gagner une étape, maintenant, je peux me faire plaisir sur mon Figaro ! "


Basile BOURGNON (Edenred), 2e position :

" Je ne pense pas avoir rendu une copie trop mauvaise. C'était la première fois que je sentais la maîtrise totale d'une étape, même si la fin nous a joué des tours ! Je suis vraiment content de la propreté de cette navigation. C'était ce que je venais chercher cette année. Je ne savais pas où était Alexis Loison, c'est l'avantage et la contrainte de cette course. J'étais vraiment concentré sur ma vitesse et les concurrents autour de moi. C'est quand j'ai vu le spi d'Alexis à la fin que j'ai su que nous étions devant avec Loïs. Une arrivée aussi groupée, c'était compliqué, nous étions assez devant avec Élodie et Loïs et il y a eu un regroupement général à Gijón, mais nous avons su tirer notre épingle du jeu et ce n'était pas démérité ! "


Jules DUCELIER (Région Normandie), 3e position :

​​Un peu avant d'arriver, j’étais en train de regarder l’heure pour savoir quand nous allions arriver parce que j’étais un peu esseulé entre le trio de tête et le paquet de derrière, et puis là, quand ça s'est arrêté puis que c’est reparti, c'était un peu étonnant, mais c’est ça se finit bien. Je suis un peu fatigué mais très heureux ! Je ne vais rien lâcher sur les autres étapes, surtout pour la place de 1er bizuth. Après, il y a du monde derrière... Mais chaque étape après l'autre. Plus ça va aller, plus ça va être dur pour moi et pour tout le monde, mais surtout pour nous les bizuths qui ne connaissont pas la course et ses enchaînements d’état. C’est là que ça va jouer à la fin. La première étape, c'est fait, maintenant, je vais préparer la suite ! "



Arno BISTON (Tizh Mor), 4e position : 

“C’était une étape pleine de rebondissements, on peut le dire. J’étais assez content du début de l’étape. J'étais plutôt dans le match et je me sentais assez à l’aise, un peu moins de la partie centrale de l’étape et puis il y a eu ce finish incroyable où on sait que toutes les cartes sont rebattues pour la deuxième étape. Je pense que c’est un finish idéal, en tout cas pour moi, c’est sûr que l’on va rester sur une note positive pour construire la suite.”


Thomas De DINECHIN (Almond), 5e position : 

“Première Solitaire du Figaro Paprec pour moi et première étape de ma vie. J’étais venu sur cette Solitaire avec deux objectifs : faire une belle étape et faire un podium bizuth ou général. Donc la belle étape, elle est faite sur le résultat. Je finis sixième, je suis content, je loupe un petit coup au tout début de l’étape à Barfleur, mais derrière, je suis dans le match tout le temps alors je ne me colle pas au premier à part sur le finish à la fin. En tout cas, je trouve que j’arrive à être dans le match, j’ai la vitesse, donc c’est hyper encourageant pour la suite. Sur le finish, je ne suis pas loin de faire le hold-up à 0,3 mille de la ligne d’arrivée . J’ai les ténors qui sont derrière il y a Basile, Lois qui commence à mettre la pression derrière il y en a un qui me loffe, qui empanne. J’étais un peu sous pression, ils ont fait une super course tous les deux, ils ont fait un match à deux devant. Ils font un et deux et c’est très bien. Je fais une belle place et un podium Bizuth aussi donc c’est top. C’est vraiment super positif et je me suis éclaté en mer. C’était vraiment le principal, c’était l’objectif. J’ai pris soin du bonhomme, je savais que le potentiel était là, je l’ai bien exprimé. Il y a vraiment moyen de faire des choses chouettes. »


Romen Richard (Passion Santé Trans-Forme) 6e position : 

“Je n’ai pas voulu prendre trop de risques sur cette étape, j’ai décidé de jouer les coups à fond sur lesquels je me sentais bien et quand j’avais plus de doutes, j’ai choisi de rester un peu plus avec la flotte. J’ai eu des très bonnes phases et le problème, c’est qu’il y a eu de très mauvaises phases qui me plombent totalement les bonnes. Donc c’est un peu le yo-yo à chaque fois pour le classement général.

À la fin, j’ai eu un peu de réussite. Pour une fois que ça arrive en Figaro, je vois le regroupement général et je vois que la flotte est arrêtée donc je décide de passer par-dessous et j’arrive à remonter quasiment toute la flotte. J’ai presque cru à un moment donné que j’allais gagner l’étape, mais ça s’est joué à pas grand-chose. 

Je suis content du résultat final, mais sur la manière, je peux beaucoup mieux faire donc on va essayer de mieux naviguer sur la deuxième étape. J’ai eu pas mal de petits soucis techniques sur le bateau, c’était la première fois que je montais au mât tout seul en mer. En résumé, j’ai eu pas mal de hauts et de bas avec une étape un peu compliquée pour moi physiquement.”


Chloé Le Bars (Endobreizh) 7e position :  

« Je n'ai pas pris un bon départ, je n'ai pas fait un bon début de parcours, je n'ai jamais trouvé le moment pour réussir à me dissocier du groupe pour essayer de tenter un truc et de revenir un peu mieux placé dans le groupe.

Je n'avais pas la vitesse suffisante pour dépasser quiconque, j'étais à égalité tout le temps avec les autres et à la fin, j’ai eu un petit coup de pouce du destin. La risée est arrivée sur nous avec Arno (Biston) et on a rejoint le groupe. Ensuite, on est bien passés à l'arrivée donc ça c'est cool mais c'est vrai qu’il y a eu pas mal de petites galères, c'était un peu l'inondation dans le bateau et ça me faisait peur parce que c'était juste à côté des batteries. Donc c'était un petit peu stressant quand même de me dire que mes batteries étaient un peu sous l'eau. Sinon, l’étape était bien fatigante, bien intense, j'ai réussi à dormir pas mal au début mais pas les deux derniers jours, du coup je suis un peu fatiguée. »



Elodie BONAFOUS (QUEGUINER - La Vie en Rose), 8e position : 

"J'arrive avec pas mal de déception, je suis contente de ma course, j’ai l’impression d’avoir vraiment bien navigué. J’y croyais jusqu’à arriver devant où il a fallu que ça parte en cacahuète complet donc j’avoue que je suis bien dégoûtée. Ce n'est pas très grave parce que je suis contente de ce que j’ai fait. En temps c’est une étape qui compte pour rien, mais c’est plus dans la tête ça me faisait plaisir de commencer avec un podium, mais je pense que je vais relativiser assez vite. On va repartir pour la prochaine avec encore plus l’envie de se venger de ce petit Trafalgar final."


Tom DOLAN (Smurfit Kappa - Kingspan) 9e position : 

"Même si c'est souvent le cas ici en Espagne, je ne m'attendais pas à autant d'engagement et que ça parte autant en sucette sur la fin de l'étape ! Mais je suis content de mon étape globalement et de ma gestion de la météo. J'ai opté pour l'option est, et passer la dorsale par son extrémité est. Je suis fatigué mais aussi en pleine forme et content de récupérer le Vivi Trophy ! Pour les prochains jours, mon programme c'est récupération ! "


Adrien SIMON (Faun) 10e position:

“C’était une chouette étape, je suis bien amusé. J’ai plutôt bien navigué même si à la fin c’était un peu le grabuge, je m’en sors pas trop mal dans l’histoire, je fais un top 10. Je suis assez content pour une première étape de La Solitaire du Figaro Paprec. Si on m’avait dit ça au départ du Havre j’aurais signé direct. Je suis super content, on ne perd pas de temps sur les concurrents, il va falloir se reposer et repartir à fond sur la deuxième étape.”


Martin LE PAPE (Demain) 11e position :

“J’ai envie de dire que c’est comme si c’était une étape qui n’existait pas en termes de temps. C’est vrai que c’est un peu frustrant parce que, quand on a fait l’étape aux avant-postes, on se dit qu’on aurait bien aimé marquer quelques points et ce n'est pas le cas. Mais il y a deux bonnes choses, d’une part c’est comme si on prenait les mêmes et qu’on recommençait et d’autre part, vu que j’allais vite et que j’étais dans le coup, il n'y a pas de raison que ça ne se passe pas aussi bien à la deuxième étape.”


Paul MORVAN (Foricher Les Moulins - Bagatelle) 12e position :

“C’était dur franchement, j’ai un peu subi tout le début de la première étape. Là, j’ai mes deux bastaques qui ont cassé en arrivant en Angleterre. Donc je suis déjà content que le mât soit encore là et d’être arrivé parce que franchement, je ne sais pas comment il est encore debout. La bastaque a cassé quand il y avait 20 nœuds de vent, sous gennaker. Franchement, je pense que le mât a failli tomber. Après, c’était rude quand il y avait du vent sur les bastaques mais je me suis bien accroché, j’ai réussi à bien reprendre le dessus mentalement. C’était du plaisir à la fin sous spi, les conditions étaient bonnes, j’avais les premiers qui étaient quasiment tout le temps à vue ou à vue d’AIS donc ça a vachement stimulé. Les deux derniers jours, c’était vraiment sympa même si le début était un peu plus dur. Le finish a remis un peu les cartes à plat. Je crois que je dois être à 3 ou 4 minutes du premier donc ça fait plaisir. Maintenant, j’ai du boulot sur le bateau parce que j’ai envie de faire une étape à 100 %. J’ai déjà hâte de repartir dimanche prochain avec un bateau prêt.”


Quentin VLAMYNCK (Les Étoiles Filantes) 13e position :

“Mon départ n’était pas terrible et après, j’ai eu un petit problème technique juste avant Wolf Rock. Il a fallu que j’aille au bout du bout-dehors, de nuit pour repasser l’amure. J’ai perdu deux milles, et après j’ai mis 48 heures à les rattraper, c’était long. Ça ne s’est pas fini comme on avait imaginé. Ce matin, au bulletin météo, on a entendu qu’il y avait possiblement moins de vent à l’arrivée. Ce n'est pas génial d’être entre 15 et 20e, mais par contre, il y a très peu d’écarts en temps donc ça c’est cool. Maintenant, il n’y a plus qu’à tout recommencer, il reste deux étapes.”


Gaston MORVAN (Région Bretagne - CMB Performance) 14e position :

“Cette étape n'était pas facile, je pense qu’elle était plus dure pour moi que pour pas mal d'autres parce que j’ai eu pas mal de soucis techniques qui m’ont handicapé, qui m’ont fait beaucoup barrer le bateau, passer du temps à le faire avancer et ce n'était pas simple. J’ai mis pas mal d’énergie là-dedans à essayer de réparer les petits soucis. J’ai dû mettre la course entre parenthèses pendant pas mal de temps. Sinon, j’ai fait quelques coups bien placés, mais je ne sais pas ce qu’il faut penser de cette course. Il va falloir l’oublier un peu et se dire que La Solitaire commence dimanche . Cette première étape me laisse un goût amer. Mais malgré tout, il y a eu des moments sympas. Hier, c’était bien, il y avait une belle lumière, c’était top. Je n’ai pas tout le temps pris de plaisir mais après c’est le jeu, j’en prendrai plus sur les prochaines étapes. Physiquement, je suis bien cramé. J’ai rarement été aussi cramé, je ne pouvais vraiment pas lâcher la barre. Dès que je dormais, je perdais du terrain sur les autres. Mon frère est juste devant. Je suis monté en haut du mat, ça restera un bon souvenir.” 


Pep COSTA (VSF Sports) 15e position : 

It was hard work. It was tough, but I was up there. It worked out well. A pity that at the finish, it was so close. I didn’t do well passing the mark. I made a mistake, so dropped back a place. I think I could have made it to the top five, so it’s a bit tough on me, but that’s the way it goes. Apart from that, I’m pleased to be here. The time differences are tiny and sometimes even non-existent, so that’s all very positive. On Sunday, it’s going to be a bit like starting from scratch, which is nice.”


“ C’était beaucoup de travail. C’était dur, mais j’étais dans les premiers. Ça a bien fonctionné. C’est dommage à l’arrivée, c’était très serré, j’ai mal négocié la ligne d’arrivée, j’ai fait une erreur et j’ai perdu une place. Je pense que j’aurais pu atteindre le top cinq, donc c’est un peu dur pour moi mais c’est comme ça. À part ça, je suis content, les écarts de temps sont minimes et même inexistants, donc c’est très positif. Dimanche, c’est comme si on recommençait de zéro, ce qui est sympa.”



Hugo DHALLENNE (​​YCSL - Primatice - SLB Pharma) 16e position :

“La première étape était super intéressante avec du côtier à Barfleur au début et après un peu plus de large. J’ai pris un petit casier de pêcheurs à Barfleur, juste avant Cherbourg. Je me suis également fait une grosse amarre de chalutier avant Wolfrock. Sinon, c'était pas mal de stratégie dans le golef, savoir quand passer le front et après, l'atterrissage ici dans la molle, donc très complet.”


Victor LE PAPE (Région Bretagne - CMB Espoir) 17e position :

“Je suis hyper content de ma course, un peu déçu à l’arrivée parce que c’est vrai que la place attendue n’est pas la même mais par contre, l’écart de temps est minime et si on regarde la copie que j’ai rendue, je suis plutôt très content de ce que j’ai fait. Je passe troisième au sprint intermédiaire à Wolf Rock, je fais des beaux coups, je fais une belle course. J’ai du sommeil un peu en retard, mine de rien ça tire. On partait pour des conditions un peu molles. Franchement, je n’ai pas vu le vent mou, il y a eu du vent quasiment tout le temps. Mais j’ai bien mangé, bien bu, je me suis bien reposé. C’était plutôt une belle étape mais elle n'était pas facile pour le corps, on s’est fait bien secoué. Le bateau va bien, là on repart à zéro, on a fait quatre jours pour rien !”



Maël GARNIER (SELENCIA - CERFRANCE) 18e position :

“Déjà, avant de parler de la fin qui était quand même assez particulière, on est bien parti du Havre. C’était sympa : je passe troisième à la première bouée donc je suis dedans dès le début. Après, j’ai eu un petit souci à l’envoi de spi,  j’ai mal passé quelque chose, ça n’a pas marché comme je voulais mais je reste dans le bon paquet et tout du long, je suis dans les 10-15 premiers. Je ne me suis pas trop cramé, j’ai fait de bons placements. J’étais content de ma vitesse, je suis resté groupé avec les leaders pas très loin derrière et à la fin, j’étais à ça de faire une petite remontée sympa. Je pense que j’avais largement ma place dans les sept-huit premiers. Malheureusement, il s’en est joué de peu mais c’était sympa, j’ai vu des baleines, des orques, des dauphins. On repart de zéro quasiment dimanche. Ce qu’il faut retenir, c’est la manière dont j’ai navigué sur l’étape et je suis content.”


Charlotte YVEN (Skipper Macif 2023) 19e position :

“On est arrivés dans la pétole à Gijon, la fin de course s’est jouée dans la molle. On commence à être habitué sur La Solitaire du Figaro. Je vais glisser un mot au Directeur de Course pour lui dire que ce n'est pas sympa ! Parce que ce n’est pas très marrant (rires). Mais du coup, ça a bien resserré les écarts entre les premiers et moi qui était un peu derrière, donc c’est une chouette étape. Et c’est Loïs qui gagne donc je suis très contente pour lui !”


Romain LE GALL (Centre Excellence voile - Secours populaire 17) 20e position :

“C'était assez long quand même parce qu'on a fait trois jours de près au début, on a fait du près jusqu'à hier après-midi si je ne dis pas de bêtises, donc c'était quand même long. Par contre, j'ai pas mal dormi, je n'étais pas dans le coup au début, j'ai réussi à faire un bon truc et après j'ai perdu beaucoup de place à Aurigny. J'ai tenté une option qui n'a pas marché du tout. Je suis un peu restée derrière et j'avais bien mon schéma en tête pour la nuit dernière, pour le passage du front, ce qui m'a permis de bien remonter. Je pensais que j’étais bien et je n'avais pas trop suivi les classements. Et finalement, j'ai appris ce matin qu'on était un et deux avec Alexis Loison. Du coup, je suis un peu déçue de la fin parce que parce que j'aurais bien aimé faire deuxième bien sûr. Mais après, en termes de temps, on est tous arrivés en même temps donc ce n'est pas du tout ça qui compte. Au vu de mon étape, ça reste quand même positif, ça aurait pu être bien pire que ça. Niveau sommeil, j'ai réussi à bien dormir. Sinon, j'ai éclaté un bidon d'eau dès le début, pendant les premières heures de course. Du coup, j'ai eu un peu peur, je me suis dit que je n'allais jamais avoir assez d'eau. Et finalement j'ai réussi à tenir jusqu'ici.”


Alexis LOISON (GROUPE REEL) 21e position :

“Malheureusement la fin de cette étape n'a pas récompensé la majorité du parcours. Quelques heures avant, je me voyais bien faire un joli coup.

J'ai fait une super remontée pendant la nuit, et puis, il y a eu le passage jusqu'à Wolfrock où j'étais vraiment dans le match. Ensuite, j’ai repris la tête du classement. Au petit matin, j'y crois vraiment. Je n'entends pas le classement mais je suis appelé en premier à la vacation. Je me dis : c’est positif. Je voyais que pendant la nuit, ça s'était bien passé. Un petit nuage orageux à la fin me fait m'arrêter en premier et tout le monde me passe devant. Mais au final, il y a très peu d'écart.

Allez, c'est un mal pour un bien. A un moment, je me suis dit: non seulement je ne vais pas gagner l'étape, mais en plus, je vais prendre du temps au classement général. Finalement, on va dire que le match n'est pas encore commencé.”


Tom GORON (NAVALEO) 22e position

“J'ai pris un bon départ. Mon objectif était de réussir à rester dans le bon paquet jusqu'à Wolf Rock parce que je pensais que ça allait être un peu le moment où je pouvais être derrière. Je suis content parce que j'ai réussi à rester dans le bon paquet jusqu'à Wolf Rock. Après, on a enroulé dans la nuit de lundi soir. Je n'allais pas hyper vite au près. Niveau sommeil, par contre, j'ai pas mal dormi, la seule nuit où je n'ai pas dormi, c'est cette nuit-là, sinon j'ai beaucoup dormi. De manière générale, je manquais un peu de vitesse. Quand on a commencé à envoyer le spi, je n'ai pas trop pigé la météo à ce moment-là et je n'ai pas fait les bons compromis comme les autres, où ils ont vachement lofé et ils ont su jiber au bon moment et relofer. J'avoue que j'étais un peu à côté de la plaque sur ça et j'ai pas mal perdu des milles bêtement. Heureusement, à la fin, l'orage me fait arriver pas loin derrière. Il y a un moment, j'avais quand même une bonne dizaine de milles sur les premiers.

Mais au final j'ai réussi à faire une bonne course, donc je suis content.”



Jacques DELCROIX (ACTUAL) 23e position : 

“Je peux tirer des enseignements de la première partie parce que j'avais la flotte en visuel et j'ai un peu maîtrisé ce qui s'est passé. C'était cool, j'étais content de moi jusqu'au début de la descente du golfe de Gascogne. Et après, j'ai perdu le contact avec la flotte, donc je ne sais pas du tout ce qui s'est passé. Niveau sommeil, j'ai bien dormi mais j'ai eu du mal à manger les premiers jours, mais après, ça a été. J'ai trouvé un bon rythme et je ne suis pas trop éreinté. Je vais pouvoir attaquer la deuxième étape dans les meilleures conditions pour titiller les meilleurs.”



Edouard GOLBERY (Verder - Seastemik) 24e position:

“C'était une super étape ! C'était compliqué dans le golfe de Gascogne. Je pensais que je m'étais enterré en partant à l'est. J'espérais que la dorsale allait regonfler et que ça allait coincer un peu les concurrents de l'ouest. Ça m'a un peu sauvé, parce qu'à un moment, j'avais 20 milles de retard sur les premiers et j'arrive avec 28 minutes de retard, c'est top. Je suis super content. C'était une super étape. Je fais une énorme bêtise au départ parce que j'ai raté une cardinale de parcours, juste après le départ. C'est vraiment dommage parce que j'ai fait un super parcours au début et je ne sais pas, j'étais dans les 10 premiers. Bref, j'étais bien. J'étais un peu stressé et je pense que je n'ai pas fait attention.

L'option est, on en avait parlé avec Dominic Vittet. L'idée, c'était de rester en avant du front qui était plutôt faible et aussi de faire une approche plutôt un peu par l'est pour éviter la dorsale à l'approche de Gijon. J'ai eu peur parce que le front était beaucoup plus actif que prévu. Les mecs sont descendus en allant très vite, donc on a pris vachement de retard, mais tout est bien qui finit bien.”


Jules DELPECH (ORCOM) 25e position : 

“ L’étape était intéressante, un petit peu semée d'embûches puisque j'ai eu quelques soucis. J'ai pris un casier à Barfleur qui m'a bien ralenti. J'étais deuxième derrière Alexis (Loison), j'ai passé dix minutes avec le casier. Mais il a fini par partir tout seul juste avant que je plonge. Ensuite, j'ai fait un mauvais coup dans Barfleur, je suis passé dans le Raz Blanchard alors que ce n'était pas intéressant. Voilà une petite erreur tactique, je pense qu’il faut savoir les admettre de temps en temps. Celle-là n'était pas belle à faire et puis ça a déroulé jusqu'à Wolf Rock, le tout dans de la mer un peu formée, c'était quand même dur. C'était dur à vivre, ça bougeait beaucoup dans le bateau, ce n'était pas agréable, on était trempé, on ne pouvait pas faire grand-chose.

Et puis j’ai pris une option un peu tranchée à l'est avec un petit groupe de bateaux, c'était le plan stratégique qu’on s'était défini. On a fini un peu plus à l'est que prévu parce que le vent nous y a obligé. Mais une fois qu'on était parti, nous étions un peu obligés d'y aller.

Je ne suis pas mécontent de ce choix stratégique, mais qui ne se finit pas très bien pour moi. J'étais avec d'autres bateaux qui n'étaient pas très loin de moi. Ils finissent bien mieux que moi, une heure et demie devant moi, donc c'est un peu décevant. Il va falloir débriefer ça pour comprendre pourquoi.


Hugo Dhalenne et Jacques Delcroix étaient à côté de moi, ce sont les seuls que j’avais un peu à l’AIS et à portée VHF. Ils finissent une heure et demie devant moi, il n'y a pas trop de raisons apparentes. Donc voilà, je suis un peu déçu par ça. Et puis sinon, je suis content d'être arrivé en terre étrangère, on n'y va pas souvent donc c'est chouette d'être là. Je suis content de pouvoir poser le pied-à-terre”.


Alexis THOMAS (Wings Of The Ocean) 26e Position : 

“Le départ était un peu compliqué, on était tous un peu en retard sur le départ, il y avait beaucoup de courant, on s’est fait un peu avoir. Pour autant, je tire bien mon épingle du jeu avec Gaston, on passe les deux premiers. J’avais pour stratégie d’aller chercher un front, le passer le plus vite possible et en fait il y avait une grosse zone de molle. Le front ne nous descendait pas dessus et il avançait en même temps que nous. Donc j’allais chercher le front, je revirai, je retournais chercher le front, je l’ai fait plein de fois. J’attends de voir la carto, mais je pense que c’est là que les autres ont avancé et ont pris de l’avance.

Après, je pense qu’on s’est fait rattraper par la dorsale qui a un peu grossi sur nous et pendant ce temps-là tous les mecs qui étaient à l’est filaient. C’était une course intéressante parce que du coup, on était vraiment dans une grande portion, on a pu chacun chacun exploiter sa stratégie et croiser les doigts à la fin pour voir ce qu’il allait se passer. Et ça ne s’est pas bien passé pour moi malheureusement, mais ce n’est pas grave, ce n’est qu’une Solitaire (ironique), deux heures ça fait mal quand même, même deux heures et demie.”


Philippe HARTZ (Marine Nationale - GICAN) 27e Position : 

« On reviendra une autre fois pour le classement général, même si on ne sait jamais ce qui peut se passer sur le reste de la course. Pour ma part, ça a mal commencé, je suis rentré dans le chenal la tête dans le guidon, ça fait partie du jeu, mais c’est un peu bête de commencer comme ça. Et puis après, je n'ai pas très bien attaqué Barfleur, Alexis Loison nous a montré l’exemple. Ensuite, j’ai fait un tout droit. Alexis Loison nous a montré la voie, franchement, je suis triste pour lui qu’il ne la gagne pas parce que franchement, il a montré l’art et la manière. Maintenant, ça fait partie du jeu. Il reste deux étapes pour moi, je vais prendre du plaisir dessus. Là, on a pris du temps mais c’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses. J’aurais préféré rentrer en matière d’une autre manière mais ça fait partie du jeu, c’était sympa hier avec mon petit groupe, on s’est raconté des histoires. C’était super agréable, belle mer, beau temps, il faisait bon, donc j’ai pris du plaisir du plaisir quand même sur la course mais c’est sûr que l’entrée en matière n’est pas comme je l’aurais espéré, c’est le sport, c’est comme ça »


Romain BOUILLARD (Décrochons la lune) 28e position : 

“Première étape de La Solitaire, c’est une découverte pour moi. Je pense que c'est une belle mise en jambes de ce que peut être La Solitaire de manière générale, où finalement, il peut y avoir des gros écarts à l'arrivée, des options bien différentes. Mais en tout cas, j'ai pris beaucoup de plaisir. J'étais là pour ça. On m'avait donné ce conseil, surtout prends du plaisir. Je suis super content d'être à Gijon.”


Laure GALLEY (DMG Mori Academy) 29e position:


“La première étape était cool, je pense que le début était pas mal. Je pense avoir pris un truc dans la quille que je ne voyais pas sur la caméra. Du coup, je l'ai gardé hyper longtemps, j'avais vraiment un déficit de vitesse, c'était un peu frustrant…  J'ai fini par faire une marche arrière par acquis de conscience et puis je m'en suis débarrassée, mais ça a pris quand même pas mal de temps. Et après toute la descente, j’ai plutôt bien navigué je trouve. J'étais avec Chloé et Charlotte. Après, j'ai fait une erreur de manœuvre, du coup, j'ai reperdu tout ce que j'avais à regagner sur elles. Il y a du positif quand même et je pense que la pétole à la fin me permet de recoller un peu. Donc ça, c'est plutôt cool!”


Thierry LEVAYER (ALOFI SAILING) 30e position : 

“J’ai fait une belle étape, jusqu'à une heure de l'arrivée où c’est devenu un peu du grand n'importe quoi avec les grains. On s'est arrêté, le vent a tourné, j'ai perdu huit places. C'était un peu embêtant après s'être battu toute l'étape. Sinon, je n'ai pas eu de souci particulier, pas de souci technique. Je tire comme enseignement qu'il faut se battre jusqu'au bout, mais que ça ne fait pas tout, des fois le hasard vous joue des tours. 



Lomano TAKASI (Reauté Chocoloat) 31e position :  

“J’étais complément fatigué, complètement hors-jeu après les premières 48 heures, mais vraiment complètement et j’ai vécu une première nuit assez difficile avec une de mes voiles qui est tombée à l’eau. Je me suis arrêté une demi-heure pour pouvoir la ramasser sans la déchirer. C’est plutôt un miracle car elle est en bon état. J’ai ensuite  pris du plaisir à descendre dans le golfe de Gascogne avec des moments de pure contemplation avec des bancs de dauphins, ce qui était juste magique. Je suis content d’arriver à Gijon. J'ai l'impression de ne pas avoir quitté Le Havre avec la météo, mais sinon, c’est top”.


Camille BERTEL (Cap Ingelec) 32e Position : 

“Un peu déçue par mon résultat sur cette étape, forcément. Je n'ai pas pris les bonnes options et j’ai mis beaucoup de temps à me mettre dans la course après le mauvais départ que j’ai pris au Havre. A part ça, c’était énormément de plaisir. J’ai trouvé le parcours super chouette, il y avait toujours plein d’options à aller chercher et puis ça m’a bien plu d’être tout le temps stimulée. C’est plutôt un bilan positif parce que je n'oublie pas que j’ai déjà beaucoup de chance d’être là, grâce à Cap Ingelec. A la fin de cette étape, avec tous mes concurrents directs, on est arrivé en même temps, on a dû passer la ligne avec 5 minutes d’écart donc rien n’est joué, il y a encore tout à faire.”


Stéphane LE DIRAISON (Flexirub) 33e position :

“Le bilan mitigé, il y a eu du très bon et du très mauvais. Le très bon, c'est des bonnes sensations de glisse, d'appréhension, de façon de sentir le bateau. Ce qui est intéressant, c'est qu'il y a toujours des groupes de bateaux. Même si on se rate, on trouve quelqu'un avec qui batailler. Donc ça, c'est super intéressant, j’ai le sentiment d'avoir appris plein de trucs. Puis la frustration, c'est de ne pas avoir été éclairé par le génie dans mes décisions qui ont souvent été assez mauvaises. Juste avant l’arrivée, il y avait un groupe de douze bateaux qui étaient bloqués. Donc, là, je me suis dis, que j’allais pouvoir faire un petit coup donc je passe les douze et au moment où je les passe, je me dis flûte, il manquait la porte ! J'ai dû empanner, repartir, recroiser toute la flotte. C'était juste pour montrer que je me mettais cette pression de bien faire. Il faut que je revienne sur les sensations et naviguer plus sereinement parce que des erreurs comme ça c’est inacceptable. Je n’ai pas assez réfléchi. En IMOCA, je n’ai jamais connu ça. Même s’il y avait un peu contact sur les phases de départ, très vite la flotte se dispersait. Donc, là, c'est clair que le contact est omniprésent. C'est ça que je suis venu chercher, j'apprends plein d'autres choses. J'ai été inspiré par mon expérience en IMOCA où c'est souvent très intéressant de se décaler pour aller chercher derrière. Mais j'ai réalisé en faisant des calculs qu’on allait rajouter trente milles à la route et jamais on les compensera. Je pense qu'il ne faut pas miser sur la chance et être plus concentré pour la suite.”


Anaëlle PATTUSCH (NEMO) 34e position :

“Etape sans pilote, je l'ai perdu à la fin du premier côtier. J'ai dû improviser un peu avec des boutes mais je voulais absolument finir et espérer réparer. Je dois vraiment trouver une solution d'ici deux jours avant de repartir pour la deuxième étape. Sinon, trop heureuse d'arriver en Espagne, trop heureuse de terminer et d’aller jusqu'au bout, je suis super contente d'être là.J’ai appris beaucoup de choses surtout par rapport à moi-même.”


Anthony QUENTIN (JPS CONTRÔLE) 35e position : 

"C’était cool de faire le golfe de Gascogne pour la première fois. Celui-là, c’était un vrai ! La météo a été compliquée vers la pointe Bretagne. Je n’étais pas du bon côté, je ne pouvais pas retraverser. Au milieu, je me suis fait manger. C’est dommage. J’avais du vent tout le temps mais j’ai pris plaisir à naviguer grâce au podcast de Stan Thuret. Il explique bien qu’il faut reprendre du plaisir à naviguer sans compétition. Je me suis dit qu’il avait raison. Ça m’a beaucoup aidé pour la fin de l’étape. Le dernier bord était vraiment bien, c’était incroyable."



  • Défi Paprec

Hugo LE CLECH & Arthur MEURISSE (Mieux) 1e du Défi Paprec :

"On a pris un bon départ rapide, on a réussi à creuser l’écart. 

Enfin, il y avait deux options qui se dessinaient après le passage de Wolfrock. Un groupe vers l’ouest vers où nous sommes partis et un groupe vers l’Est ;

Avec l’incertitude de la météo, on ne savait pas trop où on en était.

C’est compliqué, on a les pointages, l’évolution des milles d’avance ou de retard, mais on ne sait pas où sont les autres.


On redoutait que nos poursuivants prennent le front un petit peu plus tard, en étant un peu mieux placés et un peu plus en route directe.

Mais visiblement ça a été payant pour nous, on a bataillé jusqu’au bout, on était très proche des solo, c’était quand même un gros élément de motivation de bagarrer avec eux.


Dans l’ensemble génial, on s’est régalés, c’est une bonne prise d’expérience pour l’année prochaine et tout seul cette fois-ci !"



Ellie DRIVER / David PAUL (Chilli Pepper) 2e du Défi Paprec :

“It was a brilliant race. Our whole fleet was so tight for the majority of the 600 or so miles and then we split away from everyone last night and could not see anyone and were wondering where we were going to pop out, so we are really pleased with our performance. It was our first sail together we had only met five days before the start, but David and I had great fun we really enjoyed the whole race.”


“C’était une super course. Toute la flotte était très serrée pour la majorité des 600 milles. Hier soir, on s’est décroché de tout le monde et on ne voyait plus personne et on se demandait où on allait finir, donc on est très contents de notre performance. C’était notre première régate ensemble, on s’est rencontré que cinq jours avant le début de la course mais David et moi on s’est bien amusé pendant toute la course.”


Pierrick LETOUZE - Lola BILLY (Normandy Offshore Program by Paprec) 3e du Défi Paprec:

“Très cool ce Défi Paprec, comme on l'avait prévu, on a appris plein de trucs. C'était vraiment top de faire le même parcours que La Solitaire, mais en double. Ça permet de pouvoir se relayer, d'échanger sur la météo, les réglages. Vraiment beaucoup d'apprentissage.

Surtout qu'on n'avait vraiment pas beaucoup navigué sur le Figaro avant. On l’a reçu deux semaines avant, donc nous n’avions pas toutes les clefs en main. La première nuit, ça a été un peu dur au niveau vitesse. Après, je trouve qu'on a trouvé des solutions pour naviguer au près. On allait vraiment vite. On a beaucoup cherché, on s'est creusé la tête. 

En revanche, au portant, c'était un peu plus compliqué. Il y avait deux options. À un moment, on était six bateaux tous seuls et on ne voyait plus personne. On ne captait plus personne à la VHF, donc on ne savait pas trop où on était. Et finalement, ça se finit avec tout le monde en petit train-train collé dans la molle. On a pensé qu'on allait faire cinquième à un moment.On a râlé… Beaucoup. Mais finalement, ça s'est bien passé à la fin”.


Pier Paolo DEAN & Tiphaine RIDEAU (DEANRACINGTEAM) 4e du Défi Paprec: « C’était notre première course au large avec Tiphaine sur une distance aussi longue. Après quatre jours de mer on est hyper heureux, c’était assez dur dans le sens où nous n’avions aucune expérience, en météo. Nous sommes partis  un peu les yeux fermés avec juste l’expérience du Tour Voile. Les étapes sur le Tour étaient plutôt courtes et on a surkiffé. Nous sommes restés deuxième tout le temps jusqu’au dernier empannage. Nous avons essayé de naviguer proprement. On a fait des beaux bords de près. Nous avons essayé de naviguer proprement et avons réfléchi à comment bien faire avancer le bateau. Malheureusement nous faisons une petite erreur sur la fin qui nous fait rétrograder en 4ème position. Globalement nous sommes hyper contents de notre course et de cette arrivée à Gijon “.


Isabelle DELAPORTE & Sidney GAVIGNET (L’ARCHE EN FRANCE) 5e du Défi Paprec : “C’était une super course dans des conditions sympas, assez variées mais avec pas mal de vent. Pour moi c’était un apprentissage. Le passage de front, le passage de dorsale, c’était une super expérience avec ces différents passages à gérer. J’ai un profil amateur, mais je fais déjà pas mal de courses au large. Je vais continuer ça c’est sûr. J’avais déjà fait plusieurs courses en figaro donc je connaissais le support, c’est un support physique, super exigeant, zéro confort, des winch très bas. Il faut envoyer, il ne faut pas avoir peur de se faire un peu mal pour faire du Figaro, mais c’est un super bateau. Là, cette nuit dans la brise, sous spi pleine balle, on s’est régalés, vraiment le bateau tient super bien, c’est un bateau hyper intéressant en termes de réglages”.


Tiphaine RAGUENEAU & Paul MEDINGER (REVER LARGE) 6e du Défi Paprec : “C’était chouette, c’était une belle étape. La conclusion c’est qu’il va y avoir du boulot, on était pas très très rapides au près. On a hâte de voir où sont passés les autres, où est-ce qu’on a perdu… mais sinon c’était chouette. On a eu un petit problème sur un foil qu’on a dû réparer et d’autres petites choses quand même, on a rempli la crash box d’eau sans savoir pourquoi. On s’est posé la question de prévenir Yann tout de suite ou pas et je crois qu’on a bien fait de pas le faire tout de suite, parce que l’EPIRB s’est déclenché mais nous avons pu stopper tout d’un coup. Sinon, on a pas eu de gros problèmes techniques donc c’est aussi plutôt la bonne chose ! Après je pense qu’on a fait beaucoup d’erreurs soit tactiques, soit en réglages et c’est surtout là dessus qu’il va falloir travailler. Sinon en manœuvre ça s’est plutôt bien passé à deux, j’ai trouvé ça plutôt facile. On ne s'est pas mis dans le rouge ou vraiment dans le dur sur une manœuvre. Je suis contente de ne pas l’avoir fait en solitaire, je me suis rendu compte que j’étais vraiment pas prête et ça donne envie de vraiment bosser cet hiver et je me dis qu'effectivement une Transat Paprec en double c’est une bonne façon d’apprendre et ça donne envie.”


Carlota ALONSO & Jeronimo CERVANTES (Ehécatl) 7èmes du Défi Paprec :

"C’était un vrai défi (rires). C’était vraiment bien. On a eu de tout : tous les types de vent et toutes les conditions. Avec Jero, on a bien profité. C’était dur, il a fallu beaucoup de patience. On n’a pas fait les bons choix mais au moins, on a passé de belles journées. Il y avait du vent hier, après la pétole de 24 heures. On a bien rigolé, bien aimé la course et on est contents d’être ici après quatre jours en mer. »


Catherine CHIMNEY & Aina BAUZA ROIG (American Sailboat Racing Foundation), 8èmes du Défi Paprec :

C’était une super expérience de régater avec les autres bateaux et de faire la même étape que les concurrents de La Solitaire. On a eu toutes les conditions, avec beaucoup de courant à certains endroits. C’était une course sympa. »




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