C’est à 14 h, en ce dimanche 1er septembre, que les 36 marins encore en lice dans cette 55e édition de La Solitaire du Figaro Paprec, vont s’élancer pour cette nouvelle étape, entre Gijón (Espagne) et Royan. Mais avant ce départ, marins et préparateurs s'affairent sur les pontons. C’est une météo complexe qui attend les marins pour cette étape de 515 milles. Après un très long bord, le long de la côte, le golfe de Gascogne sera le plat de résistance d’une étape incertaine où de beaux écarts pourraient se créer.
Ils ont dit :
Camille Bertel (Cap Ingelec) : « J’ai hâte de partir, oui, forcément. Après, c’est une étape qui ne va pas être facile. Étant donné les petits écarts qu’il y a eu sur la première, nous repartons à zéro. Au niveau météo, il aura pas mal de choses à gérer avec du petit temps. Ce n’est clairement pas mon truc, il va falloir tout donner et ne rien lâcher. Je suis d’abord là pour progresser et me faire plaisir. Ce repos à Gijón a été vraiment très reposant ».
Lomano Takasi (RÉAUTÉ CHOCOLAT) : « Ça va encore être un nouvel apprentissage. On va avoir un nouveau passage de front, un cas d’école à gérer avec une belle bascule derrière, une mer forte et du vent. Encore une remontée qui va être assez technique jusqu’à l’arrivée à Royan. Il ne faudra rien lâcher, comme sur la première étape ».
Romain Le Gall (Centre excellence voile - Secours populaire 17) : « Je suis beaucoup moins stressé qu’au départ du Havre. Une fois que nous sommes dedans, je trouve que c’est plus facile. Les conditions vont être légères au moment du départ, il y aura moins de risque de collision. Je me sens plus libéré. Ça ne va pas être aussi venté que ça, hormis cette nuit, mais sinon ça va être assez calme. Normalement, ça devrait être assez droit, mais en voile, ça ne l’est jamais vraiment. Ça va être, je pense, une course de vitesse. Il va falloir être concentré et motivé, puis faire avancer le plus vite possible son bateau ».
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Quentin Vlamynck (Les Étoiles Filantes) : « C’est une étape où il n’y pas grand-chose à faire sur le papier, mais, dans les faits, ce n’est jamais le cas. La journée va être assez longue. Il va falloir trouver le vent. Après, ça va aller assez vite jusqu’aux petites iles qu’il faut contourner. Théoriquement, ça devrait être tout droit, mais ça va être assez piégeux. Il faut rester concentré et surtout ne pas se laisser distancer au début, sinon ça va être difficile de revenir dans le match ».
Maël Garnier (SELENCIA / CERFRANCE) : « La première étape a été très disputée et les écarts sont très faibles à l’arrivée. Il va falloir jouer devant, c’est impératif. Je ne sais pas à quelle sauce je vais être mangé à la fin, mais il va falloir rapidement être dans le coup ».
Jacques Delcroix (Actual) : « Ça va être une étape grise, il va falloir combattre à chaque instant, se donner à fond. Je ne vais rien lâcher. J’aimerais bien avoir le Trophée de la combativité sur cette étape ».
Anthony Quentin (JPS Controle) : « L’idée sur ce début de course, c’est de ne pas être trop malade au début avec cette grande houle qui arrive. Ça va être un sujet sensible sur les deux premières journées. Il faudra essayer de tenir la flotte et d’avoir une bonne vitesse. SI le début reste incertain, le long bord vers Royan devrait être plus rapide et assez droit. Une arrivée de jour, ça serait sympa aussi ».
Édouard Golbery (Verder Seastemik) : « Ça va être un départ de course assez complexe avec très peu de vent au début et un front à passer. On fait ensuite le tour des iles Sisargas et ensuite direction Royan. L’idée va être de rester avec la tête de la flotte comme je l’ai fait sur la première étape pour pouvoir rester dans le match pour la troisième étape. Je suis super content de ma dernière étape, j’ai envie de rester sur cette lancée ».
Laure Galley (DMG MORI ACADEMY) : « Je me sens plutôt bien, un peu moins stressée que sur la première étape. La météo ne va pas être simple en première partie de parcours et sur la 2e partie, elle est quand même très incertaine. Il va falloir être assez opportuniste, rester bien collé au paquet et limiter le temps entre le premier et moi ».