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Les mots des marins avant cette dernière étape de La Solitaire du Figaro Paprec


C’est à 14 h, en ce dimanche 8 septembre, que les 36 marins encore en lice dans cette 55e édition de La Solitaire du Figaro Paprec, vont s’élancer pour cette ultime étape, entre Royan, en Charente Maritime et le port de La Turballe, en Loire Atlantique. Mais avant ce départ, marins et préparateurs s'affairent sur les pontons. C’est une météo musclée et complexe qui attend les marins pour cette très longue étape de 710 milles. Au programme, un premier tour de la pointe de la Bretagne, deux traversées de la Manche et de nouveau une belle descente de la Bretagne vers La Turballe, le port d'arrivée de cette dernière étape.

 



Annaëlle Pattusch (NEMO) : « Il y aura de l’air sur cette dernière étape, je me réjouis d’y aller. On va quand même la jouer safe. Il faut que j’arrive à me gérer moi et ne pas essayer de faire comme ceux de devant. Il faut que je fasse ma course, nous n’avons pas du tout le même niveau. Le pilote va mieux, il ne faut pas que je rentre trop dans les vagues, mais étant donné les conditions annoncées, ça va être compliqué. Je croise les doigts pour qu’il tienne le coup. »


Élodie Bonnafous (QUEGUINER La Vie en Rose) : « Il va vraiment falloir jouer la sécurité sur cette étape. Les erreurs dans le vent fort peuvent se payer au prix le plus élevé. Au pôle Finisterre Course au Large, nous nous entraînons justement pour faire face à ces conditions fortes pour que nous puissions avoir cette dextérité et cette fluidité dans les manœuvres. Je me sens prête et j’ai hâte d’y aller. Si ça peut faire un peu de tri, je ne suis pas contre. »


Jules Delpech (ORCOM) : « Il y a un petit peu d'appréhension sur cette étape, mais je me suis bien reposé, il n’y a pas de raison que ça se passe mal.  Nous connaissons ce style de conditions, nous avons déjà navigué dans du temps costaud. Il n’y a rien d’extrême non plus, c’est juste l'appréhension d’avant-course. J’essaye d’avoir un chemin mental, tactique et psycho qui soit bien en place. Quand les départs sont un peu difficiles comme ça, on tente de dérouler le schéma de la course dans notre tête. L’idée est de finir cette Solitaire correctement. »


Paul Morvan Foricher Les Moulins - Bagatelle) : « Il ne devrait pas y avoir de coup de Trafalgar sur cette étape comme en Espagne.. Ça va être une étape de costauds, notamment en Manche, mais aussi pas mal de tactiques pour remonter jusqu’en Bretagne avec 15-20 nœuds de vent. Après, il faudra poser le cerveau, passer plusieurs heures à la barre, c'est là que ça va se jouer. Il va falloir s’accrocher, l’expérience va payer sur cette étape. »


Pep Costa (VSF SPorts ) : « C’est déjà la dernière étape, je me sens bien. C’est la plus longue et la plus costaud des étapes, il va y avoir des enjeux. Il va y avoir presque deux jours de près, il va ensuite falloir être bon dans la Manche, bien survivre face aux conditions et revenir au plus vite. Je souhaite naviguer proprement et surtout prendre du plaisir avec une belle trajectoire. Finir sur une belle dynamique, ça serait super. »


Thomas De Dinechin (ALMOND) : « Je pars motivé et revanchard sur cette étape. Revanchard sur moi-même, car je suis assez déçu. Je suis l’un des grands perdants de la deuxième étape. J’ai envie de me prouver à moi-même que je peux faire beaucoup mieux. Prouver aussi aux autres que je peux jouer dans le bon paquet.»


Loïs Berrehar ( Skipper Macif 2022) : « Il va falloir bien trouver le sommeil sur cette première partie de l’étape, car une fois à l’Occidentale de Sein, il va falloir charbonner. Le vent va commencer à rentrer, ensuite ça va être du portant avec des choix de voiles compliqués. Le passage de front va être rapide avec une transmanche très rapide en 24 h environ. Il faut se mélanger pour ensuite être à l’attaque. C’est la dernière étape. Il ne faut rien lâcher et les gars devant pourraient créer de gros écarts. Les Bizuths devaient rester à leur place, ça va être une course d'expérience. Au moment où nous pourrons récupérer du sommeil vers Penmarc’h, nous serons proches de l’arrivée, ça ne va pas lâcher. Je susi très content de mes deux premières étapes. »


Alexis Loison (GROUPE REEL) : « Je vais attaquer cette étape à fond comme d'habitude, ça ne change pas . Il y a plusieurs phases dans cette étape, avec un départ plutôt classique. Ceux qui vont partir devant, devraient le rester. Il y aura quelques bords obligatoires. Il va y avoir quelques tricotages le long de la côte de la Loire Atlantique et de la Bretagne avec quelques petits décalages intéressants. Après nous allons changer de registre. Au passage de Ouessant, on va traverser la Manche dans des conditions qui ne feront que de se renforcer. Les fichiers de ce matin sont assez forts. Il va falloir faire avec, être bon marin, naviguer avec la voile du temps. Dès que le front sera passé, sur le retour dans la Manche, ça sera de nouveau navigable au portant, de la glisse, du plaisir. »


Basile Bourgnon (Edenred) : « C’est l’étape de tous les possibles. L’étape du quitte ou double. C’est, je gagne ou je démâte. Non, mais c’est vrai qu’au classement général cela devient compliqué. Les écarts sont conséquents sur une étape où il n’y aura pas beaucoup de transitions. En revanche, on peut à la fois tout casser, mettre pas mal d’écart. Je pense qu’il faudra faire confiance au matériel en tirant dedans le plus longtemps possible. Cela va être un raid avec du vent fort et que l’on a envie de bien faire. Et je n’ai aucunement l’envie d’aller me coucher pour gagner des mètres. On va avoir de belles têtes à La Turballe. »


Jules Ducelier (Région Normandie) : « Cette étape s'annonce musclée et tactique dès le départ jusqu'à Sein. Il va falloir jouer avec le front et les grains qui vont passer. Après ça va être ambiance casque lourd, au moins jusqu'au retour dans la Manche. Il va falloir naviguer proprement dans la façon de régler le bateau, ne pas tout casser, surtout sur la partie entre les marques anglaises. Après, ça reste du bateau. Je vais essayer de faire du mieux possible. »


Arno Biston (Tizh Mor) : « Je suis à fond ! ça fait vraiment plaisir d’aller sur l’eau. On a tous hâte de prendre la mer. Je pense que c’est une étape décisive pour beaucoup parce qu’on va jouer le Championnat de France Elite de Course au Large, La Solitaire du Figaro Paprec et le classement bizuths. De super conditions nous attendent avec quand même pas mal de jeu et un parcours qui en fait rêver pas mal. J’ai vraiment hâte ! »


Alexis Thomas (WIngs of the Ocean) : « Je me sens plutôt serein. Ça va être une étape assez costaud, de sangliers comme on dit. Il va falloir pas mal dormir jusqu’à l’occidentale de Sein dans le sens où ça va être du près dans du vent relativement soutenu. Il faudra arriver dans le bon paquet devant l’occidentale de Sein parce que ça va partir par l’avant. Ensuite, on va avoir beaucoup de mal à dormir jusqu’au raz de Sein, un jour et demi plus tard parce qu’on a trois gros bords qui nous attendent : un bord sous petit spi ou gennaker puis un gros bord sous spi VMG dans du vent fort et notamment un passage de front, avant de revenir sous gennaker. Ce sont des bords assez exigeants. Il faudra être sur le bateau, à la barre et aux réglages. Je ne sais pas si je joue encore le général mais dans tous les cas, je veux être satisfait de mes trois étapes. Je le suis de ma première étape même s’il n’y a pas le résultat. J’ai osé, mes options étaient mesurées, j’avais une bonne vitesse, juste un peu moins de réussite que les autres. Je suis très content de ma deuxième étape. J’ai envie de faire un sans-faute et de faire bien sur la troisième. »


Romen Richard ( Passion Santé - Trans-Forme) : « Je suis en forme est motivé. Sur la troisième, nous avons toujours un peu plus de mal à y aller, mais là, je suis très content de prendre le départ. Je me suis attaqué à ma météo tardivement, ça va être fort, mais pas plus que je n'ai jamais eu, rien d'insurmontable. J'aime bien quand ça va vite, alors tant mieux. Je n'ai plus trop d'enjeux, au général. J'avais l'ambition d'être dans le top 10, mais maintenant, je ne suis plus dans le calcul. Si je kiffe de A à Z, j'aurai un bon résultat. Je vais essayer de mener mon bateau de la meilleure des façons. »


Jacques Delcroix (Actual) : « Je suis bien reposé, ça va être une chouette étape. Il va juste falloir serrer les dents pendant 24 h. Ça va changer de la pétole de la deuxième étape. C'est la dernière, il va y avoir du jeu. Je suis toujours hyper content d'être là, je vais faire de mon mieux pour faire une belle étape. Si je fais 25, ça sera bien et ce qui à en dessous, ça ne sera que du bonus pour le classement. »

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