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La Direction de Course embarque Camille Bertel sur la première étape

Comme l’an dernier, la Direction de Course embarquera un marin sur chaque étape de La Solitaire du Figaro Paprec sur l’un des deux bateaux accompagnateurs, We Explore, skippé par Roland Jourdain. Sur la première étape entre Caen et Kinsale, Yann Chateau, Directeur de Course, a choisi la jeune navigatrice Camille Bertel.



L’initiative a vu le jour l’an dernier, sous l’impulsion de OC Sport Pen Duick et de Yann Chateau,. « L’an dernier, OC Sport Pen Duick a décidé, dans une optique de développement durable d'utiliser à nouveau un catamaran à voile pour la Direction de Course”, permettant ainsi d’éviter la consommation de 6000 litres de carburant fossile. “On s’était dit qu’il fallait être trois à bord pour faire fonctionner le bateau, et qu’il serait bien que cette troisième personne soit un jeune skipper. On a décidé d’un commun accord d’embarquer une personne au profil différent sur chaque étape afin de permettre à trois marins de vivre La Solitaire du Figaro Paprec de l’intérieur. L’idée était aussi de donner de leur donner de la visibilité en vue de leur participation à la course l’année suivante », explique Yann Chateau. Fort du succès de l’opération en 2022, ce dernier a décidé de la reconduire cette année. « Le choix n’est pas toujours facile car on ne sait pas quels jeunes skippers ont envie de la faire l’édition suivante de la course. Cette année, on en avait identifié sept ou huit, dont Camille Bertel, qui a fait la Mini Transat, du Figaro ».


Une belle opportunité pour Camille Bertel

Embarquer avec la Direction de Course à bord de We Explore, le catamaran de Roland Jourdain, constitue une belle opportunité pour Camille Bertel, qui participera à La Solitaire du Figaro Paprec en 2024. « Avant le départ de la Transat Paprec, je n’étais pas certaine de pouvoir participer à La Solitaire du Figaro Paprec cette année pour une question de budget et de préparation personnelle. A l’arrivée, je me suis rendue compte que ce n’était pas jouable. Je ne voyais pas l’intérêt de me précipiter. Yann m’a tout de suite proposé de faire une étape en tant qu’observatrice à bord du bateau de la Direction de Course », raconte Camille Bertel. « J’ai trouvé que c’était une opportunité en or pour moi d’approcher cette course qui me fait rêver depuis des années, de voir comment elle fonctionne de l’intérieur, de repérer certaines portions des parcours qui sont similaires d’une année sur l’autre, mais aussi d’observer les erreurs de mes copains et de revenir plus forte l’an prochain », poursuit-elle.


Pour Camille, qui ne veut pas griller les étapes, participer à La Solitaire du Figaro Paprec est un passage obligatoire dans son parcours de skipper. « J’ai fait beaucoup de voile légère au Pôle à Brest, du 420 puis un peu de 29er avant de faire une pause pour me consacrer à mes études en mécanique et composite. L’idée était d’avoir un bagage scolaire qui me permette de mettre un pied dans la course au large », explique celle qui a rejoint Lalou Multi en alternance en tant qu’opératrice composite lors de sa dernière année d’études. « Ils m’ont fait confiance et donné l’opportunité de faire la Mini Transat 2021 sur l’ex-Arkema, le premier Mini à foils ». Si pour elle, cette première transatlantique en solitaire a été « dure physiquement et mentalement », elle a aussi été « une révélation ». C’est aussi grâce à cette course qu’elle a rencontré son partenaire actuel, Cap Ingélec. Ce dernier lui a proposé d’embarquer avec elle pour deux ans sur le circuit Figaro Beneteau après la fin de sa collaboration avec Lalou Multi. La navigatrice a ainsi participé à la Transat Paprec avec Pierre Leboucher, un marin expérimenté. « Il faut que j’apprenne et retienne quelque chose de chaque course. Pierre m’a accompagnée tout l’hiver dernier. Il a été un énorme pilier dans la préparation de mon projet », indique-t-elle. « Je rêve de faire le Vendée Globe depuis que je suis toute petite. Pour moi, c’est un projet qui se construit sur le long terme. Je n’ai pas envie de me dire que je le ferai en 2028. J’ai encore le temps, je suis encore très jeune et j’ai beaucoup à apprendre au sein de la Classe Figaro Beneteau ».



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