Justine Dupont, marraine de la 54e édition de La Solitaire du Figaro Paprec, est arrivée à Caen ce samedi. L’occasion pour la surfeuse de grosses vagues de s’immerger dans l’ambiance de la course et de rencontrer les marins la veille du Grand Départ de la course, qui sera donné à 13h02 demain au large de Ouistreham.
Qu’est-ce que ça représente pour toi d’être la marraine de la 54e édition de La Solitaire du Figaro Paprec ?
C’est un honneur. Je suis enchantée de découvrir ce monde. Il existe des parallèles entre le surf et la voile. C’est impressionnant de voir que tous ces hommes et ces femmes vont partir tous seuls leurs petits bateaux. On ne peut que se mettre un tout petit peu à leur place au niveau du sommeil, de l’implication, de la concentration, de la technique, de la préparation qui est mise en place avant. C’est inspirant.
Tu as eu l’occasion de rencontrer des concurrents à Caen, que retires-tu de vos échanges ?
Je retiens leur simplicité, leur sympathie, leur professionnalisme et en même temps leur passion pour le sport parce que tu sens que c’est leur élément, que pour eux, c’est le bateau avant tout. La Solitaire du Figaro Paprec est une course hyper engagée pour un marin. Je trouve que c’est beau de voir des personnes aussi fortes dans leur milieu qui reste aussi accessibles et humaines.
Tu as l’habitude de surfer des grosses vagues. Pour les marins, cette course est un monument. Quel regard portes-tu sur la course et sur l’engagement qu’elle nécessite ?
Je dirais qu’elle demande un engagement total. En surf, je m’entraîne et après, je ne reste que quelques secondes sur la vague. Eux s’entraînent toute l’année et derrière, ce ne sont pas quelques secondes de course, mais des jours et des jours de mer, des heures de sommeil en moins. Le fait de repousser aussi loin les limites du corps humain, le mental et la concentration est énorme. L’effort qu’ils fournissent en mer est impressionnant. Je suis ravie d’avoir visité le bateau d’Alexis Thomas. Le Figaro BENETEAU 3, c’est la simplicité au maximum. Il faut être le plus léger possible, être toujours dans recherche de performance. Le confort est un mot qui n’existe pas sur ces bateaux, ça nous fait relativiser. On a de la chance d’avoir du confort au quotidien. On se rend compte que l’on n’en profite pas assez. C’est impressionnant de voir qu’un humain soit capable de faire ça.
©Élodie Lietin