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Gagner dans l’ouest pour mieux partir dans le sud

Il est un peu tôt pour la rentrée scolaire, mais toujours est-il que c’est en rang serré que les marins abordent le contournement du DST d’Ouessant en ce mardi midi. Pas d’option à l’horizon, l’heure est studieuse, tous partent à l’ouest. Une route qui permet de disposer de plus de vent et de mieux contrôler la suite des événements. Seul Anthony Quentin sur JPS Controle a rapidement tenté d’aller chercher des vents plus forts au nord de la position de la flotte.

 


Toujours aussi désordonnée, la mer impose un style peu conventionnel aux bateaux qui ne cessent de faire le bouchon sur l’eau, forçant les skippers à régler sans cesse pour une meilleure relance. Des conditions usantes pour le physique mais dans quelques heures le front va se décaler vers le nord, en s’essoufflant un peu et laissant la place à cette fameuse dorsale. Il est fort à parier que les skippers vont tirer la quintessence de ce front le plus longtemps possible. Trouver le bon compromis entre vitesse et gain sur la route sera certainement l’une des clés de la réussite.


Toujours assez étalée, 17 milles de latéral, la flotte devrait enchaîner les virements durant le reste de la journée, jouant avec la bordure du DST (Dispositif de Séparation du Traffic) à l’image d’Hugo Dhalenne (YCSL - Primatice - SLB Pharma) et d’Édouard Golbery (Verder – Seastemik).

 



Si les positions évoluent au sein de la flotte, en tête de la course, Alexis Loison (GROUPE REEL) navigue sur une route plus au vent et plus proche du DST, Elle lui permet de contrôler ses adversaires. Un placement idéal pour continuer d’imposer son rythme. La flotte évolue actuellement avec un vent d’une quinzaine de nœuds qui s'essouffle au fil des heures.

 

Du côté du Défi Paprec, Mieux d'Hugo Le Clech et Arthur Meurisse continue de maitriser son sujet devant Normandy Offshore Program by Paprec de Pierrick Letouzé et Lola Billy. Pier Paolo Dean et Tiphaine Rideau (DEANRACINGTEAM) et Isabelle Delaporte et Sidney Gavinet (L’ARCHE EN FRANCE) sont en embuscade sur une même trajectoire. Seuls à tenter l’option à terre, entre la Bretagne et le DST d’Ouessant, Carlota Alonso Alexander et Jeronimo Cervantes Belausteguigoitia (Ehécatl) auront fort à faire pour recoller à la flotte du Défi.

C'est une journée de transition qui s'annonce et après 48 heures de course, les marins ne seraient pas contre un peu plus de répit.

 

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