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François Verdier : « C’était passionnant vu de l'intérieur »

Dernière mise à jour : 21 sept. 2023

Embarqué sur le bateau de la Direction de Course avec Yann Chateau sur la deuxième étape de La Solitaire du Figaro Paprec, François Verdier tire un bilan positif de son expérience à bord de We Explore.


Quel bilan tires-tu de cette étape à bord du bateau de la Direction de Course ?

François Verdier : C’était passionnant vu de l’intérieur. J’avais fait quelques courses au large sur des Tour Voile, en Class40 ou Figaro 2, mais toujours en double. C’est super d’avoir pu faire une étape côté organisation. Ça m’a beaucoup rassuré sur la sécurité, qui est hyper bien menée par Yann. Il y a un vrai fair-play de la part de la Direction de Course, qui essaie vraiment de faire le maximum pour que le parcours soit au mieux pour les coureurs. Et c’était hyper intéressant de voir comment est gérée la flotte. Le seul regret que j’ai, c’est de ne pas avoir vraiment pu voir comment les marins naviguaient. On était assez loin de la flotte, à part au moment du départ et sur la première partie de course. Ce n’était pas évident de voir comment les bateaux se règlent. Mais ce n’était pas l’objectif. L’idée était de me rendre compte de l’intensité d’une étape.


Tu ambitionnes de monter un projet en Figaro BENETEAU 3. Est-ce que cette expérience a renforcé ton envie de te lancer sur le circuit ?

Ça m’a donné envie d’aller sur l’eau, tout simplement ! Je me suis beaucoup mis à la place des coureurs. La grande force des Figaristes, c’est de ne rien lâcher. J’en ai profité pour me pencher sur la météo et la stratégie. Ce n’était pas évident. Le courant était hyper important. Au départ, les modèles annonçaient plutôt de partir au large. J’avais pas mal échangé avant le départ avec Bertrand Pacé, qui entraîne les Figaristes à Lorient. Il m’avait dit que leur météorologue leur indiquait de partir à terre pour jouer le thermique, ce qu’ils ont fait et c’est passé à terre. Il y a eu beaucoup de rebondissements. Ce n’était pas évident de savoir de quel côté ça allait passer à chaque fois.


Yann spécialiste de la météo. Est-ce qu’il t’a donné des conseils ?

Secrètement, c’était mon objectif. Clairement, je pense que j’ai deux points à améliorer : la partie de météo et la gestion du logiciel Adrena. J’ai navigué en Figaro 2 mais je n’avais pas le logiciel et sur les entraînements, ce n’était vraiment pas la partie sur laquelle je m’étais penché.


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