Tout juste arrivé en France, Ben entame sa première saison en Figaro 3 et a déjà fait ses preuves notamment lors du Trophée Laura Vergne. Il se frotte désormais au sommet de la compétition en prenant part à La Solitaire du Figaro Paprec !
1/ Ben, j’ai une première question. Si demain soir je te croise en soirée et que je te demande : ” Ben, qu’est-ce que tu fais dans la vie ? “. Qu’est ce que tu me réponds ?
Je suis originaire de Nouvelle-Zélande et, là-bas, j’ai exercé toutes sortes de métiers liés à la navigation de plaisance, y compris la construction de bateaux et la fabrication d’espars. Mais je suis avant tout un marin. J’adore la navigation en solitaire et j’essaie de monter une campagne Figaro pour devenir marin professionnel. Je suis venu en France parce que c’est le meilleur pays au monde pour apprendre la voile.
2/ Tu es Bizuth cette année, quelle image as-tu de la Solitaire ?
La Solitaire du Figaro est connue pour être l’une des courses en solitaire les plus difficiles au monde. Je suis plus excité qu’inquiet à l’idée d’y participer - probablement 75 % d’excitation et 25 % d’inquiétude.
3. Dis-nous en plus sur tes sponsors ? ton projet ?
J’ai deux petits sponsors : Taversham’s, une société anglaise de vente aux enchères et Primero Profiles, une entreprise néo-zélandaise de découpe de profilés en acier. Je suis toujours à la recherche de sponsors pour terminer cette saison et pour la saison prochaine. Mon objectif est de continuer à progresser et d’apprendre autant que possible dans la classe Figaro.
4. Ton meilleur et pire moment en navigation ?
L’un de mes meilleurs moments a été de terminer la course en double 2020 autour de l’île du Nord en Nouvelle-Zélande dans le plus petit bateau et de remporter notre division. Lors de la deuxième étape de cette course, nous avons fait une grande manœuvre tactique, en prenant du large et en évitant l’anticyclone près de la terre. Nous avons réussi à battre beaucoup de bateaux plus grands et plus rapides et à gagner l’étape.
5. La Solitaire en 3 mots ?
Challengeant - Passionnant - Épuisant
6. Raconte-nous ta journée type de marin, hors période de course.
Une journée typique commence par un trajet à vélo jusqu’au bateau. J’ai une liste permanente de tâches à effectuer que je coche au fur et à mesure et à laquelle j’ajoute de nouvelles tâches. J’essaie également de sortir sur l’eau et de m’entraîner autant que possible.
7. Quelle chanson inavouable écoutes-tu quand tu es seul au large et qui peut aider contre la fatigue ou l’angoisse ?
Je n’ai pas de chanson particulière, j’aime des tas de chansons, alors quand je suis sur l’eau, j’écoute une playlist Spotify qui m’aide à me détendre.
8. Ton objectif cette année, tes ambitions futures ?
Cette année, mon objectif est de prendre le départ de La Solitaire du Figaro et de terminer chaque étape de la course. Mon ambition future est de devenir plus compétitif dans la classe Figaro et de faire plusieurs Solitaires.
9. Un ancien figariste qui te sert d’exemple aujourd’hui ?
J’admire beaucoup Conrad Colman, un navigateur néo-zélandais qui a réalisé une solitaire en 2019. J’admire aussi beaucoup Michel Desjoyeaux.