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Basile Bourgnon (Edenred), 2e de 3e étape de La Solitaire du Figaro Paprec (avant jury)

Basile Bourgnon (Edenred) a coupé en 2e position la ligne d’arrivée de la 3e et dernière étape de La Solitaire du Figaro Paprec à 04h 13min 19sec heure française, 5 minutes et 55 secondes après Loïs Berrehar (Skipper Macif 2022). Le marin aura mis 3 jours 14 heures 13 minutes 19 secondes pour boucler le parcours théorique de 710 milles de la 3e étape entre Royan (Charente-Maritime) et La Turballe (Loire-Atlantique). En pratique, il a parcouru 776.96 milles à la vitesse moyenne de 9.01 nœuds.  Basile Bourgnon (EDENRED) : « Je suis content parce que sur cette 3e année de Figaro, c’est la deuxième étape où j’arrive à être vraiment à l’aise du début à la fin. Il faudrait presque une 4e année. C’était une étape de gros temps, de bourrins, une étape comme j’aime finalement. Et on a bien fait parler la vitesse. Je crois qu’avec les collègues de Port-la-Forêt, on a mis en œuvre tout ce qu’on a apprit l’hiver dernier et ça s’est vu. Je crois que je n’ai pas dormi pendant une trentaine d’heures, ce qui m’a valu de faire une bêtise à Skerries Bank. Je me suis endormi juste avant la bouée en oubliant le réveil et je me suis réveillé sur le banc de sable. Heureusement que c’était marée plutôt haute parce que deux milles plus loin, il y avait la côte. C’est bien de ne pas dormir, ça fait aller vite mais il ne faut pas faire de connerie derrière. Je me suis repris. Je suis content d’avoir repris Gaston avant le Four et de les décrocher après. On verra pour le général, mais je suis content d’avoir accompli une belle deuxième étape en 2e place. On a fait la course ensemble avec Loïs, on ne s’est pas vraiment lâchés. Un coup lui, un coup moi. Il a été meilleur sur ce coup-là et j’espère qu’on se retrouvera dans le futur et que je le battrai. C’est une belle dernière Solitaire, avec une 2e étape qui corrige un peu tout le reste malheureusement. Je suis très satisfait de la 1ère et de la 3e. C’est vraiment ce que j’attendais après trois ans de Figaro et je suis content de partir sur cette note-là. Elle a été dure mais je suis vraiment sorti de ma zone de confort. Je voulais rattraper Loïs à tout prix donc je n’ai pas dormi les dernières 24 heures. Je n’ai pas beaucoup mangé non plus. Si ce n’est pas cette fois-là, ça sera la prochaine. C’est ce qu’on se dit avec Loïs, une année creuse et on verra. Ça va me manquer. C’est une Classe que j’aime beaucoup avec des gens que j’aime beaucoup. Ce sont des bateaux hyper durs qui te forcent à te sortir de toi-même, mais si tu veux gagner, il faut le faire. »



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