Alors que Timothy Long a fait la première étape de La Solitaire du Figaro Paprec à bord du bateau de la Direction de Course, Axelle Pillain prendra la relève sur la deuxième étape entre Gijón et Royan. Une belle expérience pour la navigatrice, qui a récemment terminé 4e de la Route des Terre-Neuvas à bord de l’Ocean50 Solidaires en Peloton de Thibaut Vauchel-Camus.
Peux-tu nous présenter ton parcours ?
J’ai commencé la voile assez jeune mais c’est surtout en participant à la Mini Transat en 2019 que le déclic s’est fait et que j’ai décidé de me lancer à 100% dans la course au large. J’ai arrêté mes études et j’ai trouvé un emploi d'ingénieur en électronique dans la course au large. Ce dernier m'a permis de naviguer sur des bateaux qui me faisaient rêver tels que les IMOCA. J'ai ensuite travaillé avec Boris Herrmann en tant qu'ingénieur électronique et performance sur la campagne Malizia Seaexplorer sur The Ocean Race 2023. J'étais remplaçante dans l'équipage et j'ai fait une étape de la course à bord. Ça m'a ouvert des portes et j'espère continuer sur cette lancée !
Tu t’apprêtes à embarquer avec Yann Chateau sur le catamaran de la Direction de Course. Qu’attends-tu de cette expérience ?
Je pense que ça va être une super expérience. Ça va me permettre de vivre cette nouvelle édition de La Solitaire de l'intérieur au lieu de simplement suivre la cartographie, d'être au plus proche des coureurs. Mais aussi de voir comment ils gèrent, prennent leurs options et de les rencontrer. Je trouve aussi fascinant d'aller voir l'envers du décor de la course : comment ça se passe pour la Direction de Course, comment Yann suit la flotte, etc.
Qu’est-ce que La Solitaire du Figaro Paprec représente pour toi ?
C’est pour moi une course légendaire. Beaucoup de grands noms de la voile l'ont faite, je pense que c'est très formateur. C’est une course que j'aimerais faire, qui est dans ma bucket list. Cependant, ce n'est pas forcément un objectif à court terme : en ce moment, je suis très attirée par les courses en équipage. J'aimerais faire la Transat Paprec l'année prochaine pour prendre de l'expérience en Figaro avant de me lancer en solo. Pour moi, c'est un support très exigeant avec un niveau relevé et j'ai envie de bien faire les choses.