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Alexis Loison (GROUPE REEL) chef de file dans ses terres marines

Depuis la Pointe est du Cotentin, contournée hier soir vers minuit, Alexis Loison (GROUPE REEL) mène la flotte de la Solitaire du Figaro Paprec devant Basile Bourgnon (Edenred) et Loïs Berrehar (Skipper Macif 2022). Au pointage de ce matin à 7h00, les skippers naviguaient dans l'ouest de l’ile d’Aurigny, dans une mer toujours difficile. Les prochaines heures devraient être légèrement plus propices pour récupérer d’une nuit agitée et engagée dans les courants normands.

 




À 6h00 ce matin, l’ensemble des concurrents de la Solitaire du Figaro Paprec a réussi à franchir le Raz Blanchard. Un passage délicat qui s’est effectué dans une mer chaotique, les bateaux jouant à saute-mouton sur la crète des vagues. La mer contre le courant, un cocktail peu sympathique qu’il a fallu dompter pour parer ce coin redouté.


Habitué des lieux, Alexis Loison (GROUPE REEL) n’a pas tardé à prendre le commandement de la flotte et ouvrir la route le long des côtes normandes, s’offrant même le luxe d’aller dire bonjour à la Rade de Cherbourg.

 

« On s’en est bien sorti depuis Barfleur, on a dû slalomer dans les cailloux. C’était le bon timing pour traverser la rade de Cherbourg. C’est encore un peu chaotique à l’heure actuelle mais ça commence à se réorganiser. On va pouvoir en profiter pour essayer de se reposer. Le temps est assez gris ce matin, la mer est désordonnée mais je suis content que la première nuit soit passée. On a eu jusqu’à 25 nœuds de vent et maintenant ça descend à 18 nœuds », analysait Alexis Loison.

 

Auteur d’un bon début de course, Loïs Berrehar sur Skipper Macif 2022 s’accroche et malgré les conditions, prend du plaisir.

« C’était une nuit assez intense avec beaucoup de manœuvres dans les cailloux pour pouvoir se protéger du courant le long de la côte du Cotentin. Nous sommes allés chercher les contre-courants à terre. C’était sympa mais pas très reposant. La prochaine fois, il faudra le faire de jour ça devrait être un peu plus beau. La mer était relativement plate le long des côtes, mais à la renverse, pour aller vers Aurigny, le vent contre le courant ça a été plantage de pieux. Le vent souffle actuellement entre 15 et 20 nœuds mollissant un peu. Les conditions sont bonnes mais on l’a dans le nez. On va avoir une route presque directe vers Wolf Rock, nous allons pouvoir nous reposer un petit peu».


Une première nuit qui a été synonyme de manœuvres et de concentration pour l’ensemble de la flotte.

 

« On a bien joué dans les cailloux, j’ai un peu perdu depuis mais ça avance bien. Je ne suis pas trop cramé mais on bien enchainé les virements au cap Lévi. L’objectif est de rester collé au groupe de tête pour régater au maximum. La route est encore longue », confiait Tom Goron (NAVALEO).


SI la quasi-totalité de la flotte a réussi ce premier grand test de navigation dans les courants, malheureusement cette option de jouer au plus près de cailloux a été fatale à Louise Acker (Région Bretagne – CMB Océane) qui a signifié à 2h24 à la Direction de Course qu’elle avait talonné assez fort sur Biéroc, devant le cap Lévi (nord Cotentin). Des dégâts structurels la contraignent à l'abandon sur la première étape de La Solitaire du Figaro Paprec. Louise est actuellement au port de Cherbourg.

 

Cap à l’ouest

Actuellement sous le DST (Dispositif de Séparation du Trafic), dans lequel les concurrents ont l’interdiction de naviguer, la flotte évolue vers l’ouest dans des conditions encore difficiles mais il sera impératif de récupérer des forces pour attaquer la sortie de la Manche. Le passage de Wolf Rock devrait intervenir en milieu de nuit prochaine. Mais pour l'heure, gagner dans l'ouest, se reposer et bien se nourrir sont les objectifs principaux des marins.

 

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