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Redécollage

Publie le 26/06/2019

Juste après minuit, une légère brise s’est levée permettant aux 46* skippers de La Solitaire URGO Le Figaro de repartir vers Dieppe : un décollage progressif qui a touché l’ensemble de la flotte scotchée entre Saint-Vaast-La Hougue et Grandcamp. Et si le groupe à terre a redémarré en premier, le pack du large a ensuite pris l’ascendant par sa position plus septentrionale.

Un souffle a lentement balayé la baie de Saint-Marcouf au milieu de la nuit, faisant s’ébrouer une flotte bloquée depuis le zénith par une absence totale de vent. Certains s’étaient fait emporter par le courant descendant vers Barfleur, d’autres avaient délibérément choisi de rester à terre : Loïck Peyron (Action Enfance) fut ainsi l’un des premiers à décoller en compagnie d’Eric Péron (French Touch) et Pierre Leboucher (Guyot Environnement). Mais au large, Yann Eliès (St Michel) ne tardait pas à reprendre la main avec Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) et Yoann Richomme (HelloWork-Groupe Télégramme).

Ca dérouille à Antifer

Alors que l’aurore pointait ses premières lueurs spectrales, le port d’Antifer paré de ses multiples éclats était débordé à la volée : le vent restait fort maniable à une dizaine de nœuds de Nord à Nord-Est avec des appels à droite, prémices d’une rotation progressive au Nordet le long des côtes d’Albâtre. Heureusement, la marée montante permettait de serrer le vent mais le flot devait s’inverser aux alentours de 8h00. Il faudra alors louvoyer à raser les falaises calcaires en débordant les zones interdites. C’est à ce moment-là que la hiérarchie va véritablement s’établir pour conclure cette quatrième manche et la 5ème édition de La Solitaire URGO Le Figaro.

Ainsi, on voit mal dans ces conditions ce qui pourrait bouleverser le classement général, du moins pour les deux premières places puisque Yoann Richomme (HelloWork-Groupe Télégramme) et Gildas Mahé (Breizh Cola-Equi’Thé) naviguaient dans les roues du paquet de tête : prendre des heures de retard à quelques encablures de l’arrivée finale alors que la brise ne doit que forcir, semble relever de l’imaginaire…

Le score de cette ultime étape, en revanche, est loin d’être joué entre les partisans de la terre et les afficionados du large, il reste du jeu encore possible. Au programme du jour, un recadrage devant Etretat puis, au fur et à mesure que le vent de Nord-Est va enfler, des bords de plus en plus courts le long des rives normandes pour se protéger du jusant. Sans compter que pour finir il faudra probablement réduire la toile avant Dieppe quand la brise prendra des tours jusqu’à plus de 25 nœuds !

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