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Publie le 26/06/2019
Arthur Levaillant (Leyton), 23ème au classement général
« Cette course est dingue ! Ca va faire un grand vide de ne pas avoir une prochaine étape à préparer. A bord, on ne pense qu’à la douche de l’arrivée et une fois sur le ponton, on voudrait repartir. C’était une très belle édition avec ce nouveau bateau, le jeu était très ouvert. Personnellement, j’ai eu pas mal de soucis d’électronique toute la course, ce qui ne m’a pas facilité la vie. mais mon plaisir était d’être là, au milieu des stars et de tous ces p’tits jeunes qui vont bien. Je n’étais pas très serein dans ma tête au départ et sans doute que je ne suis pas arrivé assez reposé. J’ai discuté avec Armel (Le Cléac’h) tout à l’heure qui me disait « je n’ ai jamais pris autant de vacances avant une course et je n’ai jamais été aussi vite ! » Sur une épreuve aussi difficile, il faut être bien dans sa tête et dans son corps pour être percutant. Regarde Yoann, il est arrivé sans pression, en grande forme et le résultat est là. La préparation mentale est vraiment importante et j’ai un gros travail à faire là dessus. Je ne sais pas si je reviendrai l’année prochaine car je vais faire du Multi 50. et dans l’immédiat, il, il va falloir se projeter sur la Transat Jacques Vabre que je vais courir avec Sam Goodchild »
Gildas Morvan (Niji), 39ème au classement général
« L’étape a connu pas de changements de leaders, il y avait moyen de gagner ou de perdre gros à chaque marque de parcours. Et finalement, nous avons eu un nouveau départ à Saint Marcouf. J’ai choisi d’aller au large pour ne pas jouer dans les cailloux mais je suis allé un peu loin et ça n’a pas marché. Cette année, il fallait trouver très vite le mode d ‘emploi du bateau et jouer avec une météo très compliquée. Elle a beaucoup joué cette météo… J’espère revenir l’année prochaine pour finir sur une bonne note »
Clarisse Crémer (Everial), 28ème au classement général
« A Dieppe, la flotte arrive plus groupée, il y a moins d’écart mais c’était usant comme les autres étapes, parce que ça s’arrêtait, ça repartait tout le temps. On sent que tout peut toujours se jouer à la prochaine marque. Et puis la fatigue des trois premières manches s’est fait sentir d’emblée. La première nuit, c’était dur de tenir alors que sur la première étape, ça passait tout seul parce qu’on était dans l euphorie du départ. Là, je suis cramée de chez cramée ! C’est un peu tôt pour faire le bilan, mais j’aurais aimé mieux terminer car j’avais l’impression d’avoir montré de belles choses dans les autres manches sans pouvoir forcément concrétiser. Cette nuit, je suis restée scotchée avec une algue et je finis dans les 30ème, mais bon, je crois que j’étais très fatiguée ... et si on veut être un champion, il faut rester performant même lorsqu’on fatiguée ! »
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