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Publie le 26/06/2019
Alain Gautier ( Merci pour ces trente ans ! ), 29ème au classement général
« Avec Loick Peyron, on était au départ de Perros-Guirrec il y a trente ans. Les jeunes me demandaient tout à l’heure si c’ était plus dur. D’abord, il n’y avait pas de GPS, ni de pilote automatique. Donc, la navigation, c’était la carte sur les genoux et le régulateur d’allure au portant ne marchait pas. Donc sur une transgascogne, on mettait la glacière dans le cockpit et on ne lachait pas la barre de la course. Est ce que c’était plus dur, je ne sais pas mais c’était différent. en tous cas, je ne regrette vraiment pas d’être venu même si je déplore la façon d’ont j’ai navigué. Je ne m’étais pas entraîné donc je n’avais pas la vitesse et je me faisais facilement dépasser. Donc, on s’énerve mais à la fois, ça reste magique et on passe de bons moments. c’tait l’année du changement où il fallait être là. Ensuite, les Figraistes connaitront leur bateau sur le bout des doigts et ce sera plus difficile. Là, on partait tous à armes égales et o voit des favoris prendre une taule, deux taules. Moi, je fais de jolis coups mais je mets du temps à trouver le bon réglage et je manque de repères par rapport à certains. En tous cas, on a fait une belle course, sur un bateau sympa, notamment au portant et les vacances sont terminées ! »
Henri Leménicier (Eurêka), 30ème au classement général
« A la quatrième étape, j’étais vraiment crevé. La fatigue m’a fait manqué de lucidité. je ne me suis pas endormi mais l’accumulation m’a empêché de faire les bons choix. Ce qui est fou sur cette Solitaire, c’est que les classements se font et se défont très facilement. Je suis quand même content, j’ai fait deux belles étapes, ça reste un sacré truc. Et puis, je suis heureux d’arriver ici. Ça fait 35 ans que je ne suis pas venu à Dieppe où j’ai passé une partie de mon enfance. Ca va me faire bizarre de retrouver cette ville. Personnellement, je rentre au boulot lundi, donc je ne sais pas si je vais être très en forme ! On va essayer de se reposer d’ici-là »
Julien Pulvé (Team Vendée Formation), 37ème au classement général
« C’était une édition très enrichissante, notamment avec de grosses galères dont mon abandon sur la deuxième étape ce qui plombe mon classement. Je voulais faire une dernière belle étape, c’était ma dernière carte à jouer et il me tenait à coeur de faire bien. J’ai cravaché deux fois plus fort que d’habitude et je me suis mis dans le rouge. Ca m’a couté très cher car je me suis endormi une heure et demi au lieu des dix minutes programmés à Saint Marcouf alors que le vent revenait…
Mais je suis content de cette édition, j’ai appris beaucoup de choses. Je suis content de boucler cette édition sans casser le bateau et d’être au milieu de ce plateau exceptionnel. Clairement, la course est très différente par rapport à l’époque du Figaro 2. Les revirements de situation étaient rares et là à chaque classement, on se demande qui va être devant. Le bateau est intéressant en termes de sensations, je le trouve réussi même s’il n’est pas toujours facile de lâcher la barre. On a déjç bien déblayé les réglages de ce nouveau bateau et j’espère être là l’année prochaine »
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