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Publie le 07/06/2019
Avec les nouveaux venus, l’Italien Alberto Bona et le néo-Zélandais Conrad Colman, l’armada étrangère depuis la création de la course compte 68 skippers venus de tous les coins du monde ! La Solitaire URGO Le Figaro est pourtant l’une des plus difficiles épreuves en solo qui demande plusieurs participations avant de scorer, et pourtant plusieurs étrangers ont déjà fait des résultats sur plusieurs étapes…
Et la première à inscrire son nom sur les tablettes de la course fut une Anglaise, Clare Francis, victorieuse lors de la troisième et ultime étape de 1975 entre Kinsale et Le Croisic ! Première et seule femme à ce jour à avoir claqué une manche et terminer dans le « top 5 » au classement général. Car elle finit cinquième et revient la saison suivante. Puis il fallut attendre 1988 pour qu’un Suisse s’impose, non seulement sur une étape, mais au classement général : Laurent Bourgnon en gagnant l’ultime manche entre Kinsale (encore !) et Port Haliguen fut aussi le premier « bizuth » (et le dernier à ce jour) à s’adjuger le Graal.
Car La Solitaire du Figaro mis longtemps à convaincre les étrangers de venir se mesurer à la flotte française, dynamisée par l’utilisation des half-tonners jusqu’en 1990. Auparavant, seul le Canadien Mike Birch (1972, puis 1977, 1978, 1979, 1980) et sa compatriote Louise Chambaz (1980, 1982, 1983), l’Espagnol Enrique Curt (1978) et son confrère José Lastra (1988, 1989), les Belges Gustav Verluys (1976), Yves de Coninck (1984), Wilfrid Polome (1984, 1985) et Yves Anrys (1989), les Britanniques Leslie William (1970) et John Rainforh (1976, 1978), le Japonais Tetsuo Sekiguchi (1978), étaient venus en découdre…
Les Anglais en force
Et sans conteste, ce sont les Britanniques qui ont été les plus assidus sur cette épreuve très franco-française : pas moins de 23 solitaires anglais se sont testés sur cette course, surtout après l’adoption du monotype Figaro Bénéteau, et particulièrement grâce à la dynamique de l’Artemis Offshore Academy dans les années 2010. Car au total depuis la création de la course en 1970, seize nations (hors France) ont été représentées jusqu’au Japon (dès 1978), avec les USA (1991), les Pays-Bas (1991), l’Australie (2004), l’Allemagne (2005), le Cap-Vert (2006), le Portugal (2010), la Turquie (2015), la République Tchèque (2017), la Nouvelle Zélande (en 2019)…
Mais les plus assidus sur La Solitaire URGO Le Figaro restent, derrière les Anglais, les Suisses (9 skippers), les Irlandais (6), les Italiens (5), les Espagnols (5) et les Belges (4). Et certains ont franchement impressionné leurs concurrents français à l’image de Clare Francis et Laurent Bourgnon évidemment, mais aussi de l’Irlandais Damien Foxall (vainqueur de la dernière étape de 1998 entre Gijon et Concarneau). Et notons les bons résultats du Suisse Dominique Wavre : 2ème en 1990 et 2ème en 1997 au classement général ! Mais aussi du Hollandais Hans Bouscholte (4ème en 1993), de la Suisse Justine Mettraux (7ème en 2017), de l’Italien Pietro d’Ali (8ème en 2005), du Britannique Alan Roberts (9ème en 2015).
Trophée Vivi
Ainsi parmi les sept étrangers présents pour cette cinquantième édition, deux sont de nouveaux venus : le néo-Zélandais Conrad Colman (Ethical Power) et Alberto Bona (Sebago). Et pour la première fois depuis la création de La Solitaire URGO Le Figaro, un challenge a été mis en place pour récompenser le(la) meilleur(e) d’entre eux (elles), le Trophée Vivi.
À l’issue de cette première étape marathon, le classement provisoire est ainsi :
-Justine Méttraux (SUI) 14ème au classement général provisoire
-Alan Roberts (GBR) 16ème à Kinsale
-Conrad Colman (NZL) 17ème à Kinsale
-Will Harris (GBR) 28ème à Kinsale
-Tom Dolan (IRL) 39ème à Kinsale
-Alberto Bona (ITA) 41ème à Kinsale
-Joan Mulloy (IRL) abandon