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Publie le 07/06/2019
Avec l’arrivée de Robin Marais ce vendredi matin, le Président du Comité de Course a officiellement fermé la ligne d’arrivée de la première étape de La Solitaire URGO Le Figaro. 44 solitaires sont donc officiellement arrivés à Kinsale puisque trois abandons officiels ont été déclarés : Cassandre Blandin, Benoît Hochart et Joan Mulloy.
À 10h 09’ 44’ (heure française), soit quatorze heures après l’arrivée du vainqueur Yoann Richomme (Hellowork-Groupe Télégramme), la ligne d’arrivée a été close par le final de Robin Marais (Ma chance moi aussi) après 4 jours 17 heures 44 minutes et 44 secondes de course. Une étape marathon donc pour inaugurer cette cinquantième édition qui a fait des dégâts au sein de la hiérarchie… La faute à une grosse molle jeudi matin au large du Fastnet qui a bloqué les partisans de l’option Ouest, et la faute à une renverse de courant au phare irlandais qui a plombé encore plus les retardataires, surtout lorsque le soleil s’est couché… avec le vent.
Cécile Laguette 43ème à Kinsale (Eclisse)
« Marathon : il fallait de l’endurance. Surtout pour moi qui a eu un petit problème au départ : j’ai fait le spectacle à la bouée spectacle devant Pornichet ! J’ai fait une cocotte avec le spinnaker et je n’ai réussi à la défaire que dans la Loire alors j’avais plus de dix milles de retard sur les leaders dès le départ… À chaque fois que j’arrivais à rattraper un peu la flotte, il y avait des « escaliers » et ils repartaient quand je m’arrêtais. C’était un peu plié dès le prologue en baie de La Baule, malheureusement. Mais je me suis accroché et il y a des moments où j’ai pu reprendre le contact, mais pas suffisamment. Et puis j’ai dû aussi faire des boulettes… J’ai choisi de partir dans l’Est parce que j’ai navigué quasiment trois jours sans AIS : je ne savais pas où était la flotte après Ouessant. Je me suis aperçu que j’avais finalement pris la bonne option qui a payé à Kinsale pour les vainqueurs. Mais trop loin du pack. Il ne m’a pas manqué grand-chose. J’ai fait la régate toute seule en essayant d’aller le plus vite possible, mais voilà. À l’arrivée, c’est tout de même la punition, mais en général quand les arrivées se font après le coucher du soleil, c’est la sanction… Maintenant, je vais dormir et me préparer à la suite : il ne faut pas rester sur cette déception et passer à l’étape suivante ! Et puis on a quand même fait quatre jours pleins de mer avec ce nouveau bateau : on apprend encore. »