La zone de molle rencontrée dans la nuit de dimanche à lundi par la flotte des 46 Figaristes encore en mer sur la quatrième étape de La Solitaire URGO Le Figaro a provoqué un regroupement général. Dans le paquet de tête lundi en début d'après-midi, Yann Eliès (St Michel), qui espère en finir avec la brume, s'attend à encore beaucoup de rebondissements d'ici Dieppe.

N’as-tu pas l’impression de naviguer en solitaire avec cette brume ?
Il y a une espèce de brume qui est effectivement tombée en début de matinée, on a les AIS donc on sait à peu près où est tout le monde, mais c’est vrai que de temps en temps, on a l’impression de naviguer seul au monde. C’est assez bizarre, surtout pour les croisements, il faut faire attention à ne pas se rentrer dedans.

Comment vois-tu la situation de la flotte, très serrée ce lundi ?
Oui, il y a eu un regroupement général en fin de nuit, une fois qu’on a passé le thalweg et que le vent de sud-ouest est rentré, ça a fait un nouveau départ. Avec Région Normandie, on avait réussi à faire un petit break hier soir, tout est un peu à refaire. Maintenant, on va essayer de monter à Owers le plus rapidement possible, mais je crois qu’ils ont prévu que le vent va de nouveau tomber en fin d’après-midi. J’ai l’impression que ça va être un peu comme ça jusqu’à Dieppe, une alternance de phases avec un peu de vent et de périodes sans vent. Si on pouvait récupérer le soleil, ce serait pas mal, il a arrêté de pleuvoir déjà, donc on ne va pas se plaindre.

On te sent assez zen face à cette situation…
C’est le fait d’avoir pris trois bâches sur les trois premières étapes ! Mais c’est bien pour nous qui n’avons plus grand-chose à jouer au général qu’il y ait des étapes comme ça à rebondissements. Je pense aux premiers, notamment à Yoann Richomme qui ne doit pas en mener large et ne pourra souffler qu’une fois la ligne d’arrivée franchie à Dieppe.