Vainqueur de La Solitaire du Figaro ici même à Saint-Nazaire, l’an passé, Pierre Quiroga n’a rien raté de cette nouvelle édition qu’il a suivi avec attention, d’autant que l'hyérois travaillait en tant que routeur pour Erwan Le Draoulec et Davy Beaudart. Pierre, nous livre son regard sur la course et son vainqueur (classement provisoire avant jury)…

• Bonjour Pierre, quel est ton sentiment global sur cette 53è édition de La Solitaire du Figaro ?

“Il y a eu beaucoup de surprises, de belles surprises : la victoire de mon “poulain” Davy Beaudart sur la première étape, pour moi, c’est forcément une belle surprise! Ce que je remarque sur cette Solitaire du Figaro, c’est aussi deux victoires de bizuths sur trois étapes, ce qui est quand-même incroyable ! Quand je naviguais dans la Classe Figaro Bénéteau, c’était plutôt de vieux briscards qui dominaient les courses. On aurait pu attendre cette année, des gens comme Alan Roberts ou Corentin Horeau, plus aux avant-postes, mais c’est génial de voir une jeune génération monter. Cela dit, la hiérarchie est tout de même respectée : Tom [Laperche - ndlr] dans une étape d’altitude a montré que l’expérience finit par payer.”

• Justement, que penses-tu de la course de Tom ?

“Je l’ai trouvé un peu bridé notamment sur la première étape. En début d’année, on a beaucoup échangé, il avait la volonté d’être un peu moins dans le contrôle, un peu plus libre sur l’eau et il me semble qu’il est retombé dans ses travers. J’étais très très heureux de voir son décalage au Cap Finisterre : on a retrouvé un Tom attaquant, ce qui a fait la différence d’ailleurs, en lui permettant d’avoir une petite avance à Los Farallones qui s’est transformée en une grosse avance au passage du front. Au final, la hiérarchie est respectée !

Je transmets ce trophée de vainqueur de La Solitaire du Figaro avec beaucoup de plaisir ; Je lui ai envoyé un petit texto hier : il a respecté son rang, je suis très heureux pour lui, je suis très heureux aussi, de le voir entrer dans la liste des vainqueurs de La Solitaire du Figaro. Je suis content d’être très bien entouré, sur ce trophée, par Armel Le Cléac’h et Tom Laperche.”