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Coup de mou

Publie le 03/06/2019

Ce lundi midi, le vent est presque totalement tombé sur une mer apaisée malgré une longue houle d’Ouest toutefois peu marquée. Les cartes sont loin d’être redistribuées car la flotte qui tente de progresser vers Belle-Île n’avance qu’à un ou deux nœuds de moyenne…

Alexis Courcoux
Alexis Courcoux

Après l’île d’Yeu, les conditions se sont nettement améliorées pour les afficionados de la sieste, mais pas pour les solitaires qui espéraient rallier la pointe bretonne dès la nuit prochaine. Car à ce rythme et au vu d’un ciel voilé et peu actif, on sent que ces conditions tranquilles (trop !) ne vont pas évoluer très vite. Et même si tout le monde (ou presque) cherche à se regrouper sur la même option vers Belle-Île, certains ont choisi d’enrouler leur gennaker et de grappiller quelque repos en attendant un changement plus significatif. A l’image de Pierre Leboucher (Guyot Environnement) ou d’Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) qui ont bien vu que cette situation est très énergivore pour un résultat peu marqué.

Certes des groupes se sont constitués particulièrement lorsqu’il a fallu déborder l’île d’Yeu par le Nord (Hardy-Desjoyeaux) ou par le Sud (Peyron-Schwartz) mais aussi parce que deux solitaires se sont franchement démarqués en partant plein Ouest dès la bouée de Bourgenay contournée : Thomas Ruyant (Advens-La fondation de la mer) et Clément Commagnac (Grain de sable) ont certes bénéficié d’un peu plus de pression pendant la nuit et au petit matin, mais leur écart latéral est désormais de plus de 20 milles sans que la brise soit plus soutenue… Pari à moyen terme qui pourrait payer si le nouveau vent vient vraiment de l’Ouest ou du Sud !

Ainsi après quasiment une journée de mer, le peloton est enferré dans une bulle sans pression qui n’a pas l’intention de bouger dans les heures qui viennent. Les routages se sont avérés pessimistes pour la descente vers Bourgenay, mais très optimistes pour la suite du programme. L’objectif est dorénavant d’accrocher du côté de Belle-île un flux plus consistant. Mais tous les solitaires savent que c’est à partir de mardi matin que l’arrivée d’une dépression va enfin donner du rythme à cette première étape de La Solitaire URGO Le Figaro.

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