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A start is born

Publie le 02/06/2019

A 16h25, les 47 solitaires se sont élancés pour la première étape de la cinquantième édition de La Solitaire URGO Le Figaro : 553 milles à parcourir entre Pornichet et Kinsale (Irlande) via Port Bourgenay. Un parcours en baie de onze milles doit permettre d’étirer une flotte très percutante au coup de canon.

Et c’est Gildas Mahé (Breizh Cola) qui prenait le meilleur à l’heure dite en se positionnant en bout de ligne avec un départ bâbord amures ! Beaucoup de pression au point que Gildas Morvan (Niji) était au-dessus de la ligne de départ lorsque le coup de canon retentissait pour un rappel individuel…

Des premières à la pelle

C’était la toute première fois que Nantes accueillait La Solitaire URGO Le Figaro, une escale à renouveler au vu de l’accueil très chaleureux des habitants de la cité et des environs venus en nombre sur le quai de la Fosse : 90 000 spectateurs en moins d’une semaine ! C’est aussi la toute première fois que le Figaro Bénéteau 3 va engranger en course et en solitaire plus de 500 milles non-stop. C’est aussi une toute première fois sur cette course exigeante que douze novices, dont deux femmes et deux étrangers, vont se mesurer à leurs aînés. Mais ce sera la vingtième fois que la cité de Kinsale va accueillir les Figaristes après un départ plutôt paisible, une descente vers Port Bourgenay plutôt indécise, une remontée par le raz de Sein jusqu’au Fastnet marquée par plusieurs zones de transition, et une arrivée compliquée avec une brise en cours de panne…

Après ce départ superbe au large de l’île des Evens, les solitaires ont les yeux fixés sur leur premier objectif : se repositionner au mieux aux abords de l’île d’Yeu. Car après le parcours devant La Baule, dans une brise de secteur Ouest à Sud-Ouest d’une dizaine de nœuds, il va falloir serrer le vent pour déborder dans un premier temps les dangers occidentaux de l’île de Noirmoutier. Puis trouver le bon angle pour glisser vers Les Sables d’Olonne en laissant l’île d’Yeu à tribord. Mais faut-il plutôt coller les rives continentales ou raser les falaises iliennes ?

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