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Publie le 19/09/2020
Pierre Quiroga (Skipper MACIF 2019), 9e au général : « Je fais partie de ceux qui sont plutôt déçus par cette Solitaire. J’ai fait de très belles choses, j’ai été très handicapé par des faits de course, notamment sur la deuxième étape. Je suis déçu de ma neuvième place actuelle, donc je vais tout tenter, comme quelques-uns sur la ligne de départ. Je n’aimerais pas être dans la position d’Armel avant cette étape, ça va être une charge mentale importante, sachant que les conditions vont être très aléatoires. Je pense que je vais éteindre mon AIS après le départ, faire ma course et je verrai où je serai à l’arrivée. Ça va partir dans tous les sens, mais il faut savoir le faire intelligemment. Ce format m’a toujours convenu, historiquement, je viens de l’olympisme, donc j’ai fait beaucoup de petites courses, du match-race. J’ai fait du chemin depuis, mais ça reste un de mes domaines de prédilection, j’espère bien tirer mon épingle du jeu, ma priorité étant plus la victoire d’étape qu’une place au général. Je n’ai encore jamais remporté d’étape, j’ai été proche, donc je la veux, je vais tout faire pour aller la chercher. »
Elodie Bonafous (Bretagne CMB Océane), 25e au général et 4e bizuth : « Bizarrement, je suis un peu stressée, je pense que la fatigue accumulée décuple les émotions. J’essaie de relativiser en me disant que c’est la dernière étape de La Solitaire, elle va être courte, il faut que j’en profite, que je fasse les choses proprement et simplement. Les conditions météo s’annoncent très aléatoires, j’aimerais bien remporter la victoire en bizuth sur cette étape, car je n’en ai pas encore gagné, j’ai surtout envie de concrétiser les choses bien que j’ai faites sur les autres étapes et que je n’ai pas réussi à mener jusqu’au bout, parce qu’elles étaient longues. Donc l’objectif est de faire le même début de course que sur les trois premières et de concrétiser par un résultat. »
Pierre Leboucher (GUYOT environnement), 7e au général : « Cette étape s’annonce un peu comme toute la troisième, à savoir qu’on va jeter les pièces. Je vais essayer de naviguer simple et bien, sans vraiment trop tenter de choses. Mais ça peut être la roulette, c’est impossible de prévoir un résultat. Ça peut être sympa pour certains, et pour d’autres, ça ne va pas être drôle. »
Xavier Macaire (Groupe SNEF), 11e au général : « L’objectif est de bien naviguer, de me faire plaisir, de tenter des trucs à tenter si je vois qu’il y a des opportunités, sans non plus attaquer n’importe comment et à tout prix, et essayer de remonter un peu au classement. C’est sûr que vu les conditions, il peut se passer des trucs de fou. Il va falloir être à l’affût, réactif pour s’adapter en permanence et chanceux. »
Alan Roberts (Seacat Services), 10e au général : « Le mot d’ordre, c’est régater et prendre du plaisir. J’aime bien les conditions qui nous attendent, instables et changeantes, beaucoup de choses peuvent se passer, on va jouer. Je suis 10e au général, avec des bateaux juste derrière et d’autres juste devant, tout est possible. Il va falloir rester cool, prendre les bonnes opportunités quand elles vont se présenter et ne pas faire des choses complètement folles qui peuvent faire perdre beaucoup de places. »